Le mouvement NPNS 44 avait décidé de participer ce samedi 2 avril à la manifestation prévue à Nantes à l’initiative du collectif nantais pour le droit à la santé pour toutes et tous car le reste à charge des assurés grossit toujours. Les déremboursements, les franchises, les forfaits journaliers ou autres, dépassements d’honoraires, absence de praticiens de secteur 1 (celui qui est remboursé) amputent les revenus des personnes en situation de handicap ou de maladies invalidantes. Pour la moitié d’entre eux, en dessous du seuil de pauvreté, ces restes à charge sont insupportables surtout lorsque l’on dépasse de quelques euros les seuils d’attribution de la CMU ; les chèques santé proposés en compensation sont loin du surcout individuel.
Lors de notre entrevue, samedi matin, à l’Agence Régionale de Santé, le collectif à insisté sur les conditions d’accès aux soins, physiques et financières, et sur les difficultés quotidiennes rencontrées par les usagers des systèmes de santé. On nous a écoutés, avons-nous été entendus ?
L’après midi, la manifestation a contourné la braderie, pour se terminer sur la place de l’écluse. Les chants et les slogans préparés par le collectif « sauvons la maison de la naissance » Du pole Jules Verne, épaulés par une délégation des services vendéens ont été repris jusqu’à la Préfecture ou des prises de parole ont été faites.
On peut s’interroger sur la participation mesurée des ligériens à ce mouvement car lorsqu’on interroge chacun, tout le monde répond qu’il faut se mobiliser car c’est de première importance, et lorsque l’on propose une action, les rangs sont beaucoup plus clairsemés.
NI PAUVRE NI SOUMIS 44 est conscient des enjeux futurs et prends toute sa place dans ce débat de la société du 21e siècle.
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