Emploi

  • Semaine européenne pour l'emploi des personnes en situation de handicap : les solutions d'APF France handicap

    À l'occasion de la semaine européenne pour l'emploi des personnes en situation de handicap (SEEPH) 2023, APF France handicap alerte sur l’augmentation continue et préoccupante de la désinsertion professionnelle des travailleurs en situation de handicap et met en lumière son corollaire, l’enjeu prégnant de leur maintien en emploi.  

    En Loire-Atlantique, APF France handicap s’engage pendant la SEEPH mais aussi tout au long de l’année pour l’emploi des personnes en situation de handicap, notamment grâce à son nouveau dispositif APF France handicap Conseils, financé en partie par le Fonds Social Européen.  

    Salariés et bénévoles de l’association proposent aux entreprises du département des sensibilisations au handicap avec des outils ludiques et innovants (casques de réalité virtuelle, parcours accessibilité, escape game, handisport...), des formations et des diagnostics pour favoriser l’accueil des employés et des clients en situation de handicap.  

    Dans ce dossier, APF France handicap livre son analyse et propose des mesures et des solutions pour prévenir le risque de désinsertion professionnelle et rendre effectif le maintien dans l’emploi des travailleurs en situation de handicap, malades ou en situation d’invalidité/inaptitude : https://www.apf-francehandicap.org/semaine-pour-emploi-des-personnes-handicapees-7103

  • APF France handicap Pays de la Loire recrute

    APF France handicap recrute !
     
    Vous cherchez un métier qui a du sens ?
    Rejoignez APF France handicap en tant qu’auxiliaire de vie au sein d'un SAAD (Service d'Aide et d'Accompagnement à Domicile)
     
    Vous interviendrez auprès de personnes en situation de handicap
    moteur à leur domicile pour les accompagner dans les actes et les
    gestes de la vie quotidienne tels que :
    • Aide au lever
    • Aide au repas
    • Aide à la toilette
    • Aide au coucher
     
    Candidature à envoyer à Mathilde MAHE - CDS
    02 51 89 45 00
    mathilde-mahe@apf.asso.fr

  • Sur France 3, l'emploi des personnes en situation de handicap avec un adhérent APF France handicap

    « On ne connait pas bien le milieu du handicap, on ne sait pas ce que ça implique, on ne connaît pas les problématiques quotidiennes des personnes en situation de handicap » voici les paroles de Nicolas Rondineau, adhérant APF France handicap et salarié à l’Université de Nantes lors de son récent passage au 18h30 de France 3.

    Avec Anita Jaunet, directrice d’Up intérim, ils ont discuté de la problématique de l’emploi pour les personnes en situation de handicap.

    Nicolas a pu partager ses difficultés : « Ça m’est arrivé de refuser un poste parce que l’entreprise n’avait pas de locaux adaptés. » mais également les solutions qu’il a trouvées : la communication. « Parfois, on a besoin d’adaptation dans l’emploi du temps, et c’est difficile à faire comprendre à l’employeur, c’est pour ça qu’il est important de communiquer »

    Retrouvez l'émission du 27 janvier ici : https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/programmes/france-3_pays-de-la-loire_le-18-30-pays-de-la-loire?id=4512265 

  • Sensibiliser pour rendre possible l’emploi des personnes en situation de handicap

    En se levant du fauteuil roulant, Lucie n’en revient pas. “C’est génial de pouvoir se rendre compte de ce que vivent au quotidien les personnes en situation de handicap. Il faut le montrer à plus de personnes. On n’imagine pas tout cela”, s’exclame-t-elle.

    Employée à U-Iris, le service informatique de Système U, c’est la première fois qu’elle prend la place d’une personne à mobilité réduite pour se rendre compte des difficultés du quotidien. Une mise en situation proposée par APF France handicap à l’occasion de la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées (SEEPH).

    La suite du reportage : https://sway.office.com/zIremCXUa6ZLmoDU?ref=Link

  • Semaine européenne pour l'emploi des personnes handicapées - Sensibilisations en entreprises

    A l’occasion de la semaine européenne pour l'emploi des personnes handicapées (SEEPH), du 14 au 20 novembre 2022, APF France handicap est mobilisée en Loire-Atlantique notamment autour de sensibilisations dans plusieurs grandes entreprises. L’objectif : encourager l’emploi et favoriser l’insertion des personnes en situation de handicap, qui en sont trop souvent exclues. C’est d’ailleurs le thème de la semaine : « A quand le plein emploi pour les personnes handicapées ? » 

    Le constat est connu et souligné chaque année par APF France handicap : les personnes handicapées connaissent des difficultés structurelles d’accès à l’emploiElles sont deux fois plus souvent au chômage que la moyenne de la population et elles y restent beaucoup plus longtemps. Pour ne citer que quelques chiffres, le taux d’emploi des personnes reconnues handicapées n’a pas évolué au cours de la dernière décennie : 36 % en 2020. À titre de comparaison, le taux d'emploi de l'ensemble de la population est de 65 %.

    C'est ce que souligne Jean-Pierre Blain, élu d'APF France handicap, au plateau de Télénantes, citant comme premier obstacle à l'emploi les préjugés. Quelque chose que connait bien Delphine, adhérente de l'association, qui a témoigné de son découragement alors qu'elle recherche un emploi depuis dix ans : https://telenantes.ouest-france.fr/nantes-soir/article/societe-emploi-des-personnes-handicapees-encore-beaucoup-de-progres-faire 

    APF France handicap agit en Loire-Atlantique pour la pleine citoyenneté des personnes en situation de handicap par l’emploi, avec des formations professionnelles dans ses établissements, une entreprise adaptée, des actions militantes, un accompagnement individuel des personnes dans leurs démarches juridiques, et des sensibilisations au handicap en entreprises. 

  • Une formation professionnelle pour mieux accompagner les personnes lourdement handicapées

    APF Formation et l’ADAPEI s’associent pour proposer une formation originale à destination des professionnels du médico-social, afin de mettre en place un atelier d’expression pour les personnes lourdement handicapées.

    Intitulé « Vibrations et résonances », l’atelier auquel seront formés les participants est une activité à la fois artistique, musicale, vocale et gestuelle, dédiée à la création “sonore” éphémère et destinée aux personnes lourdement handicapées. Un espace qui permet de réveiller en la personne l’envie, le besoin, et l’émotion d’exprimer en utilisant le corps, la voix ou un instrument.

    L’atelier se déroulera sur 5 jours du 9 Mai au 13 Mai 2022 à la MAS ADAPEI L’EPEAU, à Bouguenais (44). Renseignements et inscriptions : https://formation.apf.asso.fr/formation/animer-un-atelier-vibrations-et-resonances/

  • Le Conseil de département visite l’entreprise adaptée de Couëron

    Mardi 22 février, le Conseil d’APF France handicap de département (CAPFD) a débuté sur une touche originale : la visite de l’entreprise adaptée de Couëron, gérée par APF Entreprises. Reprise par l’association il y a un an, l’entreprise spécialisée dans l’impression compte plus d’une vingtaine d’employés, qui ont profité de l’occasion pour échanger avec les membres du conseil.

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  • Crise des métiers sociaux : « Les associations de solidarité lancent un cri d’alarme »

    Une tribune sortie dans le Monde et signée par Pascale Ribes, Présidente APF France handicap, aux côtés de nombreux autres représentants associatifs :
     
    Les dirigeants d’une trentaine d’associations de solidarité, parmi lesquels Daniel Naud, président de l’Armée du salut, Marie-Hélène Franjou, présidente de l’Amicale du nid et Bernard Devert, président d’Habitat et humanisme, alertent dans une tribune au « Monde » sur le manque d’attractivité des métiers du social et du médico-social. Il est urgent d’augmenter les salaires.
     
    Tribune. La situation des établissements, des services, des accueils, des soins, aux personnes âgées, aux personnes en situation de handicap, en situation de précarité ou sans abri, en difficulté avec des addictions, de protection des enfants, est en danger imminent ! Avec un risque quant à la qualité d’accompagnement des personnes confiées ou suivies.
     
    En cause ? La perte d’attractivité des métiers du social et du médico-social. Les remontées des associations démontrent un manque de 10 % à 15 % de salariés (30 % à 40 % dans certaines structures, hors solutions d’urgence palliatives), d’après les données compilées par les associations adhérentes de l’Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux. Près de 64 000 postes sont aujourd’hui vacants, selon la délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement (Dihal).
     
    Qui peut accepter que ses enfants, ses parents, ses aînés, ses amis soient ainsi traités ? Qui n’a pas mesuré l’importance et la valeur de ce travail en s’étant occupé lui-même d’un enfant vulnérable, d’une personne en perte d’autonomie, en situation de handicap, d’exclusion ou souffrant de maladie ? Les pouvoirs publics soulignent parfois l’importance de ces travailleurs sociaux, mais sans jamais la lier à une valorisation salariale.
    Conserver le personnel en fonction
     
    Comment attirer des jeunes vers ces professions dont le caractère social et solidaire les intéresse mais qui renoncent, au vu des salaires proposés, des contraintes en termes de rythme de travail ou de l’impossibilité de se loger ? Travailleurs sociaux, éducateurs, assistants sociaux, infirmiers, aides à domicile, animateurs socio-éducatifs, puériculteurs, aides médico-pédagogiques, conseillers en éducation sociale et familiale, éducateurs de jeunes enfants, travailleurs pairs… autant de nobles métiers au service des autres, en particulier des plus vulnérables.
     
    Aujourd’hui, la première urgence est de conserver le personnel en fonction. La crise sanitaire a représenté un accélérateur de départs, amplifié par le manque de reconnaissance, malgré l’engagement remarquable de toutes ces personnes durant la pandémie, sans protection, sans soutien, et privilégiant le maintien du lien social aux risques sanitaires encourus.
     
    Pas de valorisation salariale, pour certains, même pas de prime Covid… Les aspects salariaux ont toujours été soit occultés, soit différés ou réservés aux soignants, pour qui c’était évidemment incontestable et indispensable. Il est inconcevable de ne pas élargir ces revalorisations aux professions sociales, primordiales pour le respect et la dignité dus à tous les êtres humains.
    Injustice et inégalité
     
    Toutes les grandes associations, fondations, fédérations, unions veulent de façon unanime lancer ce cri d’alarme, afin de protéger, promouvoir, préserver et développer les capacités des personnes et leur accès aux droits fondamentaux. Il est intolérable de les renvoyer chez elles (quand cela est possible), de ne pas pouvoir les accueillir ou les soigner, faute de personnel qualifié…
     
    Des réponses doivent être apportées sur l’attractivité de ces métiers sociaux et le premier geste, avant une concertation annoncée pour février, c’est la revalorisation immédiate au niveau des 183 euros attribués aux soignants et dont la non-extension représente une injustice et une inégalité inacceptables.
     
    Cette situation ne peut attendre des propositions hypothétiques sur ces questions qui ne relèvent pas d’un quelconque assistanat mais bel et bien de l’assistance que l’on doit collectivement aux plus fragiles. Il y va de l’avenir du modèle de notre société, du respect de nos valeurs républicaines, auxquelles nous sommes tous tant attachés.
    Les signataires de cette tribune sont : Patrick Doutreligne, président de l’Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux ; Bernard Basset, président d’Association Addictions France ; Claudette Brialix,présidente de la Fédération nationale des associations et amis de personnes âgées et de leurs familles ; Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité ; Michel Cadot,président de la Fondation COS Alexandre-Glasberg ; Jean-Michel Delile, président de la Fédération Addiction ; Jean-François Desclaux,président de Cités Caritas ; Bernard Devert, président d’Habitat et humanisme ; Roland Dysli, président de l’Association des instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques (ITEP) et de leurs réseaux ; Gaël Escaffre, directeur général de l’Essor ; Marie-Hélène Franjou, présidente de l’Amicale du nid ; Jean Fontanieu, secrétaire général de la Fédération de l’entraide protestante ; Claude Garcera, président de l’Union nationale pour l’habitat des jeunes ; Luc Gateau,président de l’Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis ; Philippe Guérard, président d’Advocacy France ; Nicolas Guillon,président de la Fédération nationale des associations de l’aide familiale populaire/Confédération syndicale des familles ; Geneviève Laurent,présidente de l’Association nationale des équipes contribuant à l’action médico-sociale précoce ; Thierry Le Roy, président de France terre d’asile ; Jean-Louis Loirat, président de l’association Oppelia ; Patrick Malphettes, président de La Fédération du domicile Adédom ; Christine Meignien, présidente de la Fédération française sésame autisme ; Aude Messéan, président de Cohabilis ; Daniel Naud, président de la Fondation Armée du salut ; Léonard Nzitunga,président de la Fédération santé habitat ; Michel Pelenc, directeur général de Solidaires pour l’habitat ; Pascale Ribes, présidente d’APF France handicap ; Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre ; Camille Spire, présidente d’Aides ; Marielle Thuau, présidente de Citoyens & Justice ; Tarik Touahria,président de la Fédération des centres sociaux et socioculturels de France ; Nicolas Truelle, directeur général d’Apprentis d’Auteuil ; François Vacherat, directeur général de la fondation Action enfance ; Alain Villez, président des Petits Frères des pauvres ; Didier Wallace, directeur général de la Fondation La Vie au grand air ; Eric Yapoudjian, directeur général de la Fondation de l’Armée du salut, vice-président de l’Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux.
     
     

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