Emploi - Page 2

  • Semaine européenne pour l'emploi des personnes handicapées - Sensibilisations en entreprises

    A l’occasion de la semaine européenne pour l'emploi des personnes handicapées (SEEPH), du 14 au 20 novembre 2022, APF France handicap est mobilisée en Loire-Atlantique notamment autour de sensibilisations dans plusieurs grandes entreprises. L’objectif : encourager l’emploi et favoriser l’insertion des personnes en situation de handicap, qui en sont trop souvent exclues. C’est d’ailleurs le thème de la semaine : « A quand le plein emploi pour les personnes handicapées ? » 

    Le constat est connu et souligné chaque année par APF France handicap : les personnes handicapées connaissent des difficultés structurelles d’accès à l’emploiElles sont deux fois plus souvent au chômage que la moyenne de la population et elles y restent beaucoup plus longtemps. Pour ne citer que quelques chiffres, le taux d’emploi des personnes reconnues handicapées n’a pas évolué au cours de la dernière décennie : 36 % en 2020. À titre de comparaison, le taux d'emploi de l'ensemble de la population est de 65 %.

    C'est ce que souligne Jean-Pierre Blain, élu d'APF France handicap, au plateau de Télénantes, citant comme premier obstacle à l'emploi les préjugés. Quelque chose que connait bien Delphine, adhérente de l'association, qui a témoigné de son découragement alors qu'elle recherche un emploi depuis dix ans : https://telenantes.ouest-france.fr/nantes-soir/article/societe-emploi-des-personnes-handicapees-encore-beaucoup-de-progres-faire 

    APF France handicap agit en Loire-Atlantique pour la pleine citoyenneté des personnes en situation de handicap par l’emploi, avec des formations professionnelles dans ses établissements, une entreprise adaptée, des actions militantes, un accompagnement individuel des personnes dans leurs démarches juridiques, et des sensibilisations au handicap en entreprises. 

  • Une formation professionnelle pour mieux accompagner les personnes lourdement handicapées

    APF Formation et l’ADAPEI s’associent pour proposer une formation originale à destination des professionnels du médico-social, afin de mettre en place un atelier d’expression pour les personnes lourdement handicapées.

    Intitulé « Vibrations et résonances », l’atelier auquel seront formés les participants est une activité à la fois artistique, musicale, vocale et gestuelle, dédiée à la création “sonore” éphémère et destinée aux personnes lourdement handicapées. Un espace qui permet de réveiller en la personne l’envie, le besoin, et l’émotion d’exprimer en utilisant le corps, la voix ou un instrument.

    L’atelier se déroulera sur 5 jours du 9 Mai au 13 Mai 2022 à la MAS ADAPEI L’EPEAU, à Bouguenais (44). Renseignements et inscriptions : https://formation.apf.asso.fr/formation/animer-un-atelier-vibrations-et-resonances/

  • Le Conseil de département visite l’entreprise adaptée de Couëron

    Mardi 22 février, le Conseil d’APF France handicap de département (CAPFD) a débuté sur une touche originale : la visite de l’entreprise adaptée de Couëron, gérée par APF Entreprises. Reprise par l’association il y a un an, l’entreprise spécialisée dans l’impression compte plus d’une vingtaine d’employés, qui ont profité de l’occasion pour échanger avec les membres du conseil.

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  • Crise des métiers sociaux : « Les associations de solidarité lancent un cri d’alarme »

    Une tribune sortie dans le Monde et signée par Pascale Ribes, Présidente APF France handicap, aux côtés de nombreux autres représentants associatifs :
     
    Les dirigeants d’une trentaine d’associations de solidarité, parmi lesquels Daniel Naud, président de l’Armée du salut, Marie-Hélène Franjou, présidente de l’Amicale du nid et Bernard Devert, président d’Habitat et humanisme, alertent dans une tribune au « Monde » sur le manque d’attractivité des métiers du social et du médico-social. Il est urgent d’augmenter les salaires.
     
    Tribune. La situation des établissements, des services, des accueils, des soins, aux personnes âgées, aux personnes en situation de handicap, en situation de précarité ou sans abri, en difficulté avec des addictions, de protection des enfants, est en danger imminent ! Avec un risque quant à la qualité d’accompagnement des personnes confiées ou suivies.
     
    En cause ? La perte d’attractivité des métiers du social et du médico-social. Les remontées des associations démontrent un manque de 10 % à 15 % de salariés (30 % à 40 % dans certaines structures, hors solutions d’urgence palliatives), d’après les données compilées par les associations adhérentes de l’Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux. Près de 64 000 postes sont aujourd’hui vacants, selon la délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement (Dihal).
     
    Qui peut accepter que ses enfants, ses parents, ses aînés, ses amis soient ainsi traités ? Qui n’a pas mesuré l’importance et la valeur de ce travail en s’étant occupé lui-même d’un enfant vulnérable, d’une personne en perte d’autonomie, en situation de handicap, d’exclusion ou souffrant de maladie ? Les pouvoirs publics soulignent parfois l’importance de ces travailleurs sociaux, mais sans jamais la lier à une valorisation salariale.
    Conserver le personnel en fonction
     
    Comment attirer des jeunes vers ces professions dont le caractère social et solidaire les intéresse mais qui renoncent, au vu des salaires proposés, des contraintes en termes de rythme de travail ou de l’impossibilité de se loger ? Travailleurs sociaux, éducateurs, assistants sociaux, infirmiers, aides à domicile, animateurs socio-éducatifs, puériculteurs, aides médico-pédagogiques, conseillers en éducation sociale et familiale, éducateurs de jeunes enfants, travailleurs pairs… autant de nobles métiers au service des autres, en particulier des plus vulnérables.
     
    Aujourd’hui, la première urgence est de conserver le personnel en fonction. La crise sanitaire a représenté un accélérateur de départs, amplifié par le manque de reconnaissance, malgré l’engagement remarquable de toutes ces personnes durant la pandémie, sans protection, sans soutien, et privilégiant le maintien du lien social aux risques sanitaires encourus.
     
    Pas de valorisation salariale, pour certains, même pas de prime Covid… Les aspects salariaux ont toujours été soit occultés, soit différés ou réservés aux soignants, pour qui c’était évidemment incontestable et indispensable. Il est inconcevable de ne pas élargir ces revalorisations aux professions sociales, primordiales pour le respect et la dignité dus à tous les êtres humains.
    Injustice et inégalité
     
    Toutes les grandes associations, fondations, fédérations, unions veulent de façon unanime lancer ce cri d’alarme, afin de protéger, promouvoir, préserver et développer les capacités des personnes et leur accès aux droits fondamentaux. Il est intolérable de les renvoyer chez elles (quand cela est possible), de ne pas pouvoir les accueillir ou les soigner, faute de personnel qualifié…
     
    Des réponses doivent être apportées sur l’attractivité de ces métiers sociaux et le premier geste, avant une concertation annoncée pour février, c’est la revalorisation immédiate au niveau des 183 euros attribués aux soignants et dont la non-extension représente une injustice et une inégalité inacceptables.
     
    Cette situation ne peut attendre des propositions hypothétiques sur ces questions qui ne relèvent pas d’un quelconque assistanat mais bel et bien de l’assistance que l’on doit collectivement aux plus fragiles. Il y va de l’avenir du modèle de notre société, du respect de nos valeurs républicaines, auxquelles nous sommes tous tant attachés.
    Les signataires de cette tribune sont : Patrick Doutreligne, président de l’Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux ; Bernard Basset, président d’Association Addictions France ; Claudette Brialix,présidente de la Fédération nationale des associations et amis de personnes âgées et de leurs familles ; Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité ; Michel Cadot,président de la Fondation COS Alexandre-Glasberg ; Jean-Michel Delile, président de la Fédération Addiction ; Jean-François Desclaux,président de Cités Caritas ; Bernard Devert, président d’Habitat et humanisme ; Roland Dysli, président de l’Association des instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques (ITEP) et de leurs réseaux ; Gaël Escaffre, directeur général de l’Essor ; Marie-Hélène Franjou, présidente de l’Amicale du nid ; Jean Fontanieu, secrétaire général de la Fédération de l’entraide protestante ; Claude Garcera, président de l’Union nationale pour l’habitat des jeunes ; Luc Gateau,président de l’Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis ; Philippe Guérard, président d’Advocacy France ; Nicolas Guillon,président de la Fédération nationale des associations de l’aide familiale populaire/Confédération syndicale des familles ; Geneviève Laurent,présidente de l’Association nationale des équipes contribuant à l’action médico-sociale précoce ; Thierry Le Roy, président de France terre d’asile ; Jean-Louis Loirat, président de l’association Oppelia ; Patrick Malphettes, président de La Fédération du domicile Adédom ; Christine Meignien, présidente de la Fédération française sésame autisme ; Aude Messéan, président de Cohabilis ; Daniel Naud, président de la Fondation Armée du salut ; Léonard Nzitunga,président de la Fédération santé habitat ; Michel Pelenc, directeur général de Solidaires pour l’habitat ; Pascale Ribes, présidente d’APF France handicap ; Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre ; Camille Spire, présidente d’Aides ; Marielle Thuau, présidente de Citoyens & Justice ; Tarik Touahria,président de la Fédération des centres sociaux et socioculturels de France ; Nicolas Truelle, directeur général d’Apprentis d’Auteuil ; François Vacherat, directeur général de la fondation Action enfance ; Alain Villez, président des Petits Frères des pauvres ; Didier Wallace, directeur général de la Fondation La Vie au grand air ; Eric Yapoudjian, directeur général de la Fondation de l’Armée du salut, vice-président de l’Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux.
     
     

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  • CCAPH 44: Une manifestation inédite, unique et historique du social et du médico-social: Ségur Pour tous

    A l'attention des Président(e) et Représentant(e) des associations du CCAPH 44, de l 'IA44-Protection de l'enfance et de la Fédération des Acteurs de la Solidarité (FAS)

    Bonjour à tous,

    Bravo à  tous,

    La Marche revendicative à Nantes de ce 17 novembre, inter-associative et intersectorielle, fut un moment inédit, unique et historique sur la mobilisation du social et du médico-social handicap.

    Familles, usagers, adhérents, salariés, tous ensemble pour #Ségur Pour Tous, 5000 manifestants qui ont fait entendre leur voix auprès des décideurs publics.

    Nous tenons à vous remercier chaleureusement tous, chers membres du CCAPH 44,  membres de la FAS, membre de l'IA44-protection de l'enfance pour votre mobilisation, pour votre organisation, pour que tous ceux qui le voulaient puissent participer à cette Marche.

    Merci à la FAS et l'IA44 qui ont été co-organisateurs avec le CCAPH 44.

    De beaux moments de témoignages de personnes concernées, de parents, de jeunes (qui ont fait des slams) , de salariés, de responsables associatifs.

    Voici des photos de cette action collective 

    Salutations associatives

    Jean MONY, Président du Comité de Coordination des Associations pour Personnes Handicapées (CCAPH 44)

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  • Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées (#SEEPH2021) du 15 au 21 novembre 2021

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    À l’occasion de la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées (#SEEPH2021), du 15 au 21 novembre 2021, et en vue de l’élection présidentielle de 2022, APF France handicap publie le dossier : "Emploi & handicap : constats, analyses et propositions" dans lequel elle dresse un bilan de la politique menée durant le quinquennat. Un bilan fortement marqué par les conséquences de la crise sanitaire, qui pointe des résultats décevants, notamment une aggravation du taux de chômage longue durée des travailleurs handicapés et des discriminations qui perdurent, malgré l’ambition politique initiale. Les défis du prochain quinquennat restent donc considérables. Aussi, dans la ligne de sa collection de notes politiques #AEgalité, APF France handicap présente ses revendications et propositions pour garantir l’effectivité de l’accès à l’emploi et du maintien en emploi des personnes en situation de handicap.
    En Loire-Atlantique, APF44 organise une sensibilisation avec General Electric à Montoir de Bretagne vendredi.
    APF France handicap publiera également lors de la SEEPH 2021 un guide d’accompagnement des jeunes en situation de handicap dans leur parcours d’insertion professionnelle.

  • Des places pour le DUODAY

    L’opération DUODAY consiste à constituer un duo entre une entreprise et un travailleur en situation de handicap, avec l’objectif de lui faire découvrir un métier et le monde de l'entreprise. 

    Elle permet aussi de sensibiliser les entreprises aux enjeux d’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap. 

    Le DUODAY aura lieu  jeudi 18 novembre durant la semaine européenne pour l’emploi des Personnes en situation de handicap.

    Une Banque du 44 vient de nous contacter pour dire qu'ils avaient des possibilités de duo. Si vous êtes intéressés contactez nous par email dd.44@apf.asso.fr

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  • Marche revendicative le mercredi 17 novembre à 14h à la Préfecture de Nantes: #SégurPourTous / "Social et handicap en danger!"

    Cette Marche sera inter-associative et intersectorielle (le social et le médico-social ensemble) et rassemblera les adhérents, les usagers, les familles et les salariés de nos associations.
     
    Elle s’adresse au Gouvernement. Face à la pénurie des professionnels, les personnes en situation de handicap, les personnes précaires et leurs familles sont aujourd’hui les victimes collatérales de secteurs médico-social et social abandonnés. Les professionnels médico-sociaux et sociaux accompagnent sans relâche, jours et nuits, les personnes en situation de handicap, jeunes et précaires à domicile ou en établissement et services. Ils sont à leur écoute, veillent à leur bien-être, à leur participation à la société, à leur santé, à leur sécurité, répondent à leurs besoins et à leurs attentes. Ils permettent à leurs parents ou aidants d’avoir une vie sociale, de travailler, d’avoir du répit ou le soutien nécessaire pour accompagner leur fils ou fille. Les secteurs médicosocial et social connaissent, aujourd’hui en France, une crise profonde, sans pareille, représentant un grave danger pour la pérennité et la qualité de l’accompagnement des personnes. Le « Ségur de la santé » est loin d’être pour tous : cette politique de revalorisation salariale ne doit pas concerner pas exclusivement les soignants de l’hôpital, des EHPAD et du secteur médico-social public. Malgré quelques annonces du 1er Ministre le 8 novembre, cette politique laisse de côté les associations comme les nôtres qui relèvent du droit privé et nous nous alarmons des écarts de rémunération importants entre les secteurs. Les secteurs du handicap et du social sont devenus totalement invisible des pouvoirs publics.
     
    Oubliés du Ségur de la Santé en 2020 et en 2021, tous les professionnels du médico-social et du social doivent aujourd’hui être considérés au même titre que les autres acteurs du soin.

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