Trois semaines concentrées en un seul billet, c'est le temps qui m'a été nécessaire à la lecture d'un livre de Boris Cyrulnik "Autobiographie d'un épouvantail". Ouvrage qui traite de la résilience, ou plus simplement de la capacité qu'a un individu à remonter la pente après un traumatisme, de sa façon de relativiser et faire ressortir les plus infimes parties de bonheur qui existent malgré tout dans les plus grands malheurs.
Cette capacité, Cyrulnik la remarque plus particulièrement chez les enfants ayant vécus le traumatisme de la Seconde Guerre Mondiale, mais elle est pourtant en chacun de nous. Nous avons tous un tuteur de résilience, quelque chose ou quelqu'un pour nous soutenir dans les moments difficiles. Ce que nous pourrions retenir de la résilience et de la vie en général est qu'il y a toujours plus malheureux que nous, mais ce n'est pas pour cela que nous n'avons pas le droit de nous plaindre, sachons trouver le bon moment avec la bonne personne, sachons extérioriser.