A l'instant où la disparition du triple A sanctionne la France et son dérapage économique de longue durée, force est de s'interroger sur l'impact de cette « mauvaise note » dans le domaine social de notre pays.
Quelques soient les mesures choisies pour essayer de redresser la barre, les politiques d'accompagnement des personnes en situation de handicap risquent bien de souffrir, les premières, de certaines restrictions. On peut même craindre que s'applique encore un peu plus le fameux effet Matthieu qui veut qu'on protège les riches en leurs donnant ce qu'on retire à ceux qui le sont moins ou pas du tout.
L'APF doit s'attendre à une rigidification des lignes qu'elle veut bouger.
La sagesse commande qu'on apprenne à faire avec moins au lieu de compter sur un plus et ce mouvement doit inaugurer un vrai changement des attitudes, des mentalités, un « tourner la page » où il va falloir apprendre, à petits pas, à construire des projets au plus près des vrais besoins, à bâtir des programmes que d'autres ne lanceront pas à notre place....
C'est sûrement une chance pour l'APF qui, comme en ses début, doit s'inscrire dans l'avenir avec se dynamisme et cette originalité. Une espérance que j'ose cultiver et que je voudrais partager avec chacun de vous, en guise de vœux.
Xavier Gouray, conseiller départemental
Commentaires
Xavier, si on ne veut pas devenir sage, il faut qu'on trouve Robin des Bois... l'inverse de l'effet Matthieu!