Samedi 6 octobre 2012 à lieu l'Assemblée Départementale de l'APF de Loire Atlantique. A l'occasion de celle ci aura lieu un débat de 16h à 17h30 à la salle Festive Nantes Nord
Un débat sur les aidants, ou comment permettre la solidarité choisie ?
8, 3 millions de français viennent en « aide de façon régulière et à titre non professionnel, à une personne dépendante de son entourage pour les activités de la vie quotidienne » . Ces aidants familiaux non professionnels apportent 63% de l’aide nécessaire aux personnes malades, en situation de handicap et vieillissantes, sans bénéficier de la reconnaissance et de l’aide qu’ils méritent.
Moins d’une personne aidée sur cinq ne l’est que par des professionnels, alors qu’une sur deux n’est assistée que par des proches.
La problématique des aidants qu’ils soient familiaux ou professionnels posent de multiples questions pour construire cette société inclusive que prône l’APF:
Les réponses apportées aux personnes en situation de handicap ne peuvent pas relever des seules solidarités intrafamiliales. Elles ne peuvent pas suppléer aux carences de financement de la protection sociale. Comme tout un chacun, les membres de la famille, et tout particulièrement les femmes, plus souvent concernées, doivent pouvoir accéder à une vie personnelle et professionnelle, indépendamment de la situation de handicap vécue par un enfant, un parent, un conjoint… Cette possibilité ne devrait-elle pas être garantie en toute tranquillité pour la famille ? Les aidants familiaux trouvent-ils des services de répit ? Les personnes en situation de handicap aspirent aussi à avoir des enfants et les élever eux-mêmes et ne leur faut-il pas des aidants professionnels pour exercer cette pleine parentalité ?...
Tous ces enjeux seront analysés à partir de témoignages du terrain, d’expériences et d’initiatives innovantes dans tous les domaines.
Commentaires
Les chiffres montrent bien que la majorité des personnes en situation de handicap, en perte d'autonomie ou âgées font appel à des aidants familiaux. Une raison de plus pour leur permettre d'être reconnus et de connaître un temps de répit de temps en temps.