Coronavirus. Loire-Atlantique : comment ça se passe pour les enfants souffrant de handicap ?

Presse Océan Publié le 26/03/2020 à 11h45

En Loire-Atlantique, APF France handicap gère quatre établissements et un service spécialisé. Elle a dû s’adapter.

APF France handicap gère plusieurs établissements dans le département. À commencer par l’ESEAN, établissement de santé pour enfants et adolescents de la région nantaise. Un centre de soins de suite, médical et pédagogique, situé aux Bourdonnières. D’une capacité de 85 lits, l’ESEAN qui fait partie du groupement hospitalier de territoire (GHT) du CHU de Nantes, est en 3e ligne dans le dispositif de lutte contre le coronavirus. « C’est-à-dire que nous avons réservé un étage entier pour pouvoir accueillir des patients du CHU et dégager ainsi des lits à l’hôpital pour les malades du coronavirus », développe Grégoire Charmois.

« Certains ont besoin d’intervention obligatoire »

 

Les trois instituts d’éducation motrice (IME), La Buissonnière à La Chapelle-sur-Erdre, la Marrière à Nantes et la Grillonnais à Basse-Goulaine (également centre de formation professionnelle), les jeunes, en situation de handicap lourd, ont dû rentrer dans les familles. « Mais certains ont besoin d’intervention obligatoire, comme de la kiné respiratoire, et nous l’organisons pour le faire dans les familles ». Reste que certaines situations familiales sont compliquées. « Certaines familles se retrouvent avec deux enfants handicapés confinés. Nous voyons donc avec l’ARS comment, pour les familles en très grandes difficultés, nous pourrions les confiner dans nos établissements».

 

Quant aux équipes pluridisciplinaires du service éducation et soin à domicile (SESSAD), elles se déplacent sur le lieu de vie de l’enfant. « Elles voient ça avec la famille». APF France handicap en suit ainsi 150 sur le département.

 

Contacts : 02 51 80 68 00 ; e-mail : dd.44@apf.asso.fr

Facebook : APF 44; Twitter : @APFDD44

 

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