Le président de l'APF pose ses conditions aux agendas d’accessibilité programmée (Ad’ap). Dans une interview accordée à Faire Face, suite à la publication des résultats du 5^ebaromètre APF de l'accessibilité, Alain Rochon regrette que ces Ad’ap « encouragent les mauvais élèves (…) qui continuent à pratiquer une forme d’attentisme » par rapport à l’obligation légale de mise aux normes des bâtiments et moyens de transport en 2015. La sénatrice Claire-Lise Campion a remis au gouvernement, début janvier, ses propositions sur les modalités d’application des Ad’ap. Elle suggère d’accorder un délai supplémentaire d’une, deux ou trois périodes de trois ans (soit neuf années maximum) aux structures n’ayant pas respecté l’échéance de 2015 mais s’engageant sur un calendrier de mise aux normes.

Des sanctions financières plus lourdes
« Pour que cela soit à peu près acceptable, il faudrait que la première tranche de trois ans soit véritablement consistante et enclenche un processus irréversible, insiste Alain Rochon. Que les exceptions à cette règle de trois ans soient réduites au minimum. Et qu’à défaut d’incitations financières, que le gouvernement n’a peut-être pas dans sa poche, on ait un système plus contraignant. » Avec, par exemple, des sanctions financières plus lourdes que celles proposées par Mme Campion pour ceux ne respectant pas leur agenda d’accessibilité programmée.

Une décision du gouvernement sur les Ad'ap d’ici fin février
Le Premier ministre devrait faire parvenir son projet d’ordonnance créant les Ad'ap au Conseil national consultatif des personnes handicapées, fin février pour que celui-ci puisse rendre son avis lors de son assemblée du 11 mars. Le texte pourrait alors être présenté au conseil des ministres, fin mars ou début avril, pour entrer en application début juillet.

Source : Faire Face, Franck Seuret

Dans le cadre du Baromètre APF de l'accessibilité, les Groupes Relais APF de Loire-Atlantique ont réalisé la "vitrine de l'accessibilité" pour mettre en avant les réussites et les difficultés au niveau local. Voici quelques exemples de lieux accessibles et non accessible de la ville de Saint-Nazaire.

Lieux accessibles

 Lieux non accessibles

Dans le cadre du Baromètre APF de l'accessibilité, les Groupes Relais APF de Loire-Atlantique ont réalisé la "vitrine de l'accessibilité" pour mettre en avant les réussites et les difficultés au niveau local. Voici quelques exemples de lieux accessibles et non accessible de la ville de Machecoul.

Lieux accessibles

Lieux non accessibles

Le 11 février, le Groupe-Relais APF de Blain a rencontré les 2 candidats, têtes de  listes aux prochaines élections municipales en présence d’Armelle Gérard, conseillère départementale élue de l'Association des Paralysés de France. (APF)

A l’occasion de cette date anniversaire (loi handicap du 11 février 2005), l’APF se mobilisait pour « L’accessibilité pour tous, c’est pour quand ? Dans 1 an ou  dans 10 ans ? » et interpellait les candidats aux municipales sur tout le département.

A Blain pendant 45 minutes, le Groupe Relais APF a échangé successivement avec Jean-Michel Buf et Stéphane Guiet autour de la plateforme APF pour une politique municipale inclusive de proximité.

Jean-Michel Buf, conseiller municipal de l'opposition actuelle a évoqué les solutions à apporter dans les années à venir, tout en reconnaissant qu'il sera vraisemblablement impossible de résoudre tous les problèmes existants, soit du domaine public ou de celui du privé, en raison de contraintes techniques ou financières. Il propose de mettre en place des navettes intercommunales gratuites, d’équiper la ville de plus de signalétique concernant les places PMR, de créer une équipe handisport, d’établir des partenariats avec les commerçant et la chambre de commerce afin de favoriser la diffusion d’information sur l’accessibilité et le handicap.

Stéphane Guiet, adjoint de l'actuelle municipalité a fait part des actions menées par l'équipe en place au niveau de la commune et de l'intercommunalité. Le bilan était complet et il a précisé que les actions à venir seraient dans le prolongement de ce qui a été fait ou déjà engagé. Il reconnait également la difficulté de solutionner tous les problèmes qui peuvent être repérés. Il souhaite que les Commission Intercommunale et Communale d’accessibilité soient maintenues et continuent de faire évoluer la ville. Il explique que des lieux uniques d’informations pour les personnes en situation de handicap seront mis en place afin de favoriser les démarches. Enfin il veut dégager un budget plus important sur la politique du handicap.

Les 2 candidats ont signé la plateforme APF.
L'APF acte de la part des 2 candidats une réelle volonté de prendre en compte les problèmes de l'accessibilité afin de faire « bouger les lignes ».
L’accessibilité universelle : Fondamentale pour 10% de la population, nécessaire pour 40% et confortable pour 100%.

Article de Presse Océan du 15 février 2014

Dans le cadre du Baromètre APF de l'accessibilité, les Groupes Relais APF de Loire-Atlantique ont réalisé la "vitrine de l'accessibilité" pour mettre en avant les réussites et les difficultés au niveau local. Voici quelques exemples de lieux accessibles et non accessible de la ville de Clisson.

Lieux accessibles

 Lieux non accessibles

France 3 a également réalisé un reportage pour annoncer la journée d'actions.
Ils ont accompagné Virginie Moreau, membre du Groupe Relais APF-Grand-Lieu-Région Machecoul,dans son quotidien. France 3 Estuaire (reportage sur l'APF à 2'45)

Les TV étaient au rendez-vous pour suivre l'APF sur Nantes
lors des rencontres avec les 3 candidates aux élections municipales.

Télénantes (reportage sur l'APF à 2'45)

France 3 Pays de la Loire JT 19/20
(cliquer sur l'image ci-dessous puis sur l'émission du 11/02/2014, reportage sur l'APF à 9'45)

11 février au matin, les représentants de l’APF ont rencontré trois candidates aux élections municipales : A Nantes, Johanna Rolland (PS/PCF/UDB/MRC/Génération écologie), Pascale Chiron (Europe écologie-Les Verts) et Laurence Garnier (UMP/UDI/PCD).

Suivis par une foule de journalistes, ils ont passé une heure avec chaque candidate et/ou leur équipe pour échanger autour de leurs propositions pour les municipales et leur présenter notre plateforme APF « Pour une politique municipale inclusive de proximité » en six points.

Johanna ROLLAND
Tout d’abord nous rejoignons le siège de campagne de Johanna ROLLAND, rue Beaurepaire (complètement accessible). Elle nous accueille avec ses colistiers : Marie Annick BENÂTRE (PCF), Benjamin MAUDUIT (PS), Elisabeth LEFRANC (PS).
Échanges autour de la 2^ème place de Nantes au Baromètre APF en 2014. Johanna Rolland nous explicite son engagement pour une ville pour tous et inclusive qui mêlent les générations, la diversité et impliquant la vie des quartiers. Elle affirme sa volonté de poursuivre et de développer l’exemplarité nantaise en matière notamment d’accessibilité.
Nous lui présentons notre plateforme. Elle nous présente son programme avec ses 212 propositions et son choix de ne pas « catégoriser » le handicap en insistant sur une politique transversale du handicap.
Échanges autour de l’éducation pour tous (éducation inclusive qu’elle avait portée lors d’une conférence lors du Forum mondial des Droits de l’homme) et de l’accès aux activités périscolaires et parascolaires notamment des jeunes en situation de handicap (100 places supplémentaires dans les centres de l’Accoord), autour du logement (3000 logements par an dont 750 logements sociaux ; 1200 logements bleus et adaptés), de l’accès aux loisirs et à la pratique sportive (16 clubs avec des disciplines adaptés + une salle de sport accessible au minimum par quartier), autour des transports (accessibilité totale du réseau et service Proxitan). Échanges autour de la fiscalité et du maintien des taux d’imposition pour poursuivre le travail auprès et avec les citoyens.
Johanna Rolland s’engage pour une ville accessible et inclusive en signant notre plateforme actée devant les médias présents (« pour continuer à œuvrer ensemble » signe-t-elle).

Pascale CHIRON
Ensuite nous descendons allée des tanneurs pour le siège de campagne de Pascale CHIRON. La candidate n’a pu se rendre disponible et nous sommes accueillis par Catherine CHOQUET et par Virginie Watine Bertin, Directrice de campagne.
Elles mettent en avant la co-construction et leur volonté de gérer la ville avec cette approche de la transversalité, du développement durable (sur la base de l’innovation) et de construire la ville ensemble. La co-construction au quotidien est l’axe de leurs 40 propositions.
La deuxième place de Nantes au Baromètre est due notamment au travail du Conseil Nantais des Personnes Handicapées (CNPH) qui acte cette co-construction et constitue un laboratoire de participation citoyenne.
Les élus EELV insistent sur les îlots de proximité (plus petit encore que l’échelon quartier) pour créer des collectifs d’habitants. Échanges autour des logements (logements participatifs, nécessité de faire des études de chalandisation avant d’implanter des immeubles avec au RDC des commerces), des transports avec l’amélioration  en continu aux transports publics en commun et aussi des évolutions du service Proxitan (basées non sur un statut mais sur la situation effective de la personne) et une proposition d’instaurer un Comité d’usagers au sein de la Semitan. Insistance sur la nécessité de penser les projets en amont avec les personnes concernées.
Catherine Choquet signe au nom de Pascale Chiron notre plateforme APF pour les élections municipales  « pour construire ensemble » dédicace-t-elle).

Laurence Garnier
Enfin sous une pluie battante nous rejoignons le siège de campagne de Laurence Garnier (accessible). Celle-ci étant retenue, nous sommes accueillis par Marc RENEAUME (Société civile) et Blandine KRYSMANN (PCD).
Pour eux, la 2^ème place au Baromètre est le fruit d’un travail qu’il s’agit de continuer. Ils reconnaissent la volontarisme de la ville sur l’accessibilité. Ils veulent nous écouter car ils sont en train d’affiner leurs propositions.
Nous échangeons sur le délai de 2015, sur les obligations légales des communes en matière d’accessibilité et sur l’importance de ne pas se limiter à l’accessibilité architecturale mais de porter l’accessibilité universelle. Les colistiers de Laurence Garnier avancent que ce que l’on fait pour les plus démunis on le fait pour tous.
Échanges autour de notre proposition d’une solidarité de proximité et sur les articulations entre les multi-acteurs publics notamment dans le domaine du handicap (commune, MDPH, CG, autres organismes) et le sentiment de « parcours du combattant » trop souvent encore vécu par les personnes en situation de handicap malgré les avancées de la loi du 11 février 2005 (souvent battue en brèches sur le terrain), de l’accès aux soins.
Laurence Garnier met en avant la solidarité par le « voisin vigilant » (qui vient d’Europe du Nord), système de volontaires dans des îlots d’immeubles pour être attentifs et vigilants aux personnes les plus démunis.
Proposition de la création d’une cité intergénérationnelle (aux normes PMR bien sûr) sur le site de l’ancienne caserne Mellinet : 2000 logements qui allieraient mixités sociale et générationnelle (dont 1000 logements sociaux et 1000 logements pour des jeunes ménages). Échanges autour des commerces de proximité (politique de concertation et problématique des dispositifs dérogatoires), de l’accessibilité des écoles, de l’accès à l’école pour tous.
La question des moyens est présente avec un échange autour de la fiscalité des communes.
Laurence Garnier prendra connaissance de notre plateforme et nous recontactera quant à sa signature.

Le Conseil départemental prendra connaissance de ses trois visions et en échangera lors de sa séance plénière du 25 février prochain. Une matinée riche en échanges, avec une bonne écoute des candidates et de leurs équipes.