• Sortie Théâtre du Groupe loisirs Saint-Nazaire

    La Gildasienne théâtre, présente : "Les Chapardeurs"

    Le dimanche 9 février, 10 personnes du groupe loisirs de Saint-Nazaire ont eu le plaisir, dans une salle pleine, d'applaudir ces acteurs amateurs qui par leurs performances nous ont fait passer un après-midi agréable.
    Suite à cette représentation, notre ami Christophe nous a offert un café accompagné d'une tarte aux pommes.
    Au nom du groupe loisirs
    groupe_st_nazaire_theatre.jpgPierregroupe_st_nazaire_theatre2.jpg
    groupe_st_nazaire_theatre3.jpg
     
     
  • Radio Prun' : "L'accessibilité : un véritable enjeu avant 2015"

    Depuis 2005, tous les établissements recevant du public devront se rendre accessibles à tous avant le 1er janvier 2015. Une simple mise aux normes pour certains lieux culturels mais un véritable défi pour d’autres.

    Reportage "L'accessibilité dans les ERP...
    (cliquer pour écouter le reportage)

    L'accessibilité au Château des Ducs de Bretagne

    L'accessibilité est un thème récurrent en politique et société. Déjà, en 1975, une loi avait été votée pour rendre les établissements recevant du public (E.R.P.) accessibles aux personnes en situation de handicap.

    En 2005, une loi similaire est votée qui laisse jusqu'au 1er janvier 2015 pour se mettre aux normes afin d'accueillir tout type de public.

     Des lieux culturels encore inaccessibles

    Nantes est classée en seconde position sur le baromètre 2013 de l’accessibilité mis en place par l'Association des paralysés de France (APF). Juste derrière Grenoble, la ville peut être fière d'être un bon élève.

    Pourtant, de nombreux lieux restent encore inaccessibles à l'heure actuelle. Le cinéma le Katorza, le Pannonica ainsi que le Cinématographe en sont des exemples concrets : des structures trop étroites, des travaux coûteux, des risques de fragilisation des fondations...  

    Se réfugier derrière le terme "classé"

    Le problème de la mise aux normes est important sur les bâtiments qui sont classés à titre de mouvement historique.
    "C'est un faux débat. Les lieux et monuments historiques n'ont pas tous été construit alors qu'il y avait l'électricité et de l'air conditionné. Pourtant, aujourd’hui, tous ces lieux sont équipés d'électricité, d'air conditionné voir de chauffage. Ça veut bien dire qu'ils ont pris en considération des réalités technologiques qui leur permettaient de mieux  satisfaire leur public. Celui qui a vécu dans le château Louis XI ne pensait pas qu'un jour l'électricité arriverait", explique Pascal Parsat, fondateur et directeur artistique du Centre Recherche théâtre handicap. 

    Une demande de dérogation superflue en 2015 ?

    La date d'échange de 2015 fait craindre un surplus de demandes de dérogation. Cette autorisation permettrait aux lieux d'être dispensés de la loi de 2005 pendant un certain temps voir définitivement. 

    Cet acte est dénoncé par l'Association des paralysés de France (APF) qui attendait depuis 1975 ce changement dans l'espace public. Un projet est en discussion au gouvernement qui pourrait laisser 3 à 9 ans supplémentaires aux E.R.P. pour se mettre aux normes.

    L’accessibilité est l’affaire de tous. Pour en savoir davantage sur le sujet, le livre de Pascal Parsat «Handicaps et Cultures» du Centre Recherche Théâtre Handicap édité par La Scène vous permet d’avoir les clés pour comprendre les différents types de handicaps, les enjeux pour les établissements recevant du public, pour les employeurs et les salariés. Il est au prix de 34 euros.

    Retrouvez le sujet dans l'émission Cité à la Une du lundi 24 février et ci-dessus.

    Reportage réalisé par Aurore Coué
  • "Hors Normes" : Le journal L’Équipe la joue collectif autour du handisport

     

    « Yannick Noah n’est pas le dernier Français à avoir gagné Roland-Garros » et « Marie-José Pérec pas la seule Française championne du monde de 400 m » ! Vous avez peut-être vu ce teasing précédant l’opération Hors normes lancée par l’Équipe à l’occasion des Jeux paralympiques de Sotchi qui se dérouleront du 7 au 16 mars 2014.handisport,sotchi,équipe,magazine,athlètes

    Car, c’est bien Stéphane Houdet qui a remporté le tournoi de Roland-Garros en tennis fauteuil en 2012 et 2013, et Nantenin Keita qui a été sacrée championne du monde de 200 m et de 400 m malvoyant en 2006. Tous deux incarnent ces athlètes hors du commun, mis à l’honneur dans ce dispositif original d’une grande qualité éditoriale.

    « Lors des Jeux Paralympiques de Londres en 2012, j’ai été surpris de la couverture médiatique du handisport par les médias britanniques, explique Jérôme Cazadieu, journaliste à l’Équipe et chargé du projet "Hors Normes". Notre volonté ? Mettre de côté tout misérabilisme pour montrer ces athlètes tels qu’ils sont. Ce qui les relie, c’est le dépassement de soi au-delà de la performance. » Ce projet multimédia se décline sur différents supports : presse écrite, web et télévision.

    Lire la suite de l'article sur Faire Face

  • "Le carton rouge existe-t-il en politique ?"

    3483857071.JPG

    Les radios ont relayé le communiqué de presse du gouvernement annonçant sans état d'âme la prolongation du délai de mise en accessibilité prévu au 1er janvier 2015. point.

    Les plus grands criminels, en France écopent d'une peine de 22 ans de sureté maximum. Quelle est la nature de notre crime, puisqu'en 1975 on en a pris pour 30 ans; en 2005, promis, juré, craché, on ne vous en rajoute que 10 ans et hier on nous impose d'attendre la sortie dans 9 ans. C'est malheureusement le cas de nombreuses personnes en situation de handicap, isolées, sans soutien familial ou amical, de rester dans leur logement sans pouvoir en sortir, donc d'être comme incarcéré sans gardien ?
    Aucun juge ne s'est prononcé, tout les dirigeants sont complices au pays des Droits de l'Homme.
    On peut légitimement s'interroger sur ce qu'il en reste; on nous offre royalement des conditions dignes des goulags soviétiques ou des geôles maoïstes en matière d'accessibilité. Devrons nous déposer plainte pour séquestration arbitraire et en demander les dommages et intérêts correspondants ?

    De plus, à défaut de logements adaptés et/ou adaptables, le ministère du logement annonce, comme les groupes de constructions, (les lobbys ou taupes fonctionnent à plein régime) que cela coûte trop cher et je ne sais quoi encore, pour ne pas se plier à une indispensable évolution de nos habitudes de logement inadapté à plus de 50% de la population très prochainement. On va droit de le mur, ce n'est pas grave les consommateurs et les contribuables paieront, non pas les supposés 15 % de départ mais le double ou le triple au vu des incompétences.

    Je suis dépité et à ceux qui nous empêchent de sortir, j'ai une proposition, aussi débile que celle qu'on nous impose, de vous empêcher de rentrer (à la mairie, aux chambres parlementaires nationales et européennes, d'avoir un travail, de ne pouvoir avoir accès à la santé, à l'école....) car c'est de fait ce que vous vous proposez sans sourciller de vivre quotidiennement.

    C'est du foutage de gueule et je ne vous remercie pas.

    Jean-Pierre Blain, Représentant départemental adjoint

  • L’accessibilité, ce n’est pas maintenant mais dans 3 à 9 ans

     accessibilité,normes,ad'ap,campion,fnath,ayrault,carlotti,échéance,2015,2005Le verdict gouvernemental est tombé. Comme un couperet. Les personnes en situation de handicap devront attendre au mieux neuf ans de plus pour vivre dans une France accessible. Le Premier ministre a annoncé, ce mercredi 26 février, à l’issue de la concertation menée depuis début octobre (photo ci-contre), ses décisions sur les nouvelles modalités de mise en œuvre du volet accessibilité de loi de février 2005. Une loi qui fixe à début 2015 l’échéance légale pour la mise en accessibilité de tous les établissements recevant du public et de tous les moyens de transport.

    Jean-Marc Ayrault a confirmé la création des agendas d’accessibilité programmée (Ad’ap) : tous les exploitants ne respectant pas l’échéance légale pourront s’engager sur un calendrier précis de mise aux normes, s’échelonnant de trois à neuf ans selon la nature de l’établissement ou du transport.

    Lire la suite de l'article de Faire Face