4 documentaires à voir pour réfléchir pendant le confinement

Depuis cinq semaines, Faire-face.fr vous propose de vous changer les idées le week-end grâce à quelques découvertes artistiques. Épisode 6 : voici quatre documentaires pour cultiver votre esprit critique et pousser plus loin votre réflexion.

Crip camp : “la révolte des éclopés”

C’est un épisode oublié de l’histoire américaine dans lequel Crip camp : la révolution des éclopés nous replonge. Près de Woodstock, Camp Jened a accueilli de 1951 à 1977 des centaines de jeunes en situation de handicap. Une sorte de colonie où ces jeunes s’épanouissent. Mais après l’été, il leur faut réintégrer un monde où ils n’ont pas leur place. Ils vont se rebeller et organiser un mouvement pour plus d’égalité.

Ce combat méconnu – mais essentiel – dans l’histoire des droits des personnes handicapées, dont une des égéries a été Judith Heumann, ce film de Jim LeBrecht, ancien pensionnaire et Nicole Newnham, le raconte. La société de production de documentaires du couple Obama l’a financé.


Laissez-moi aimer : comment la danse libère le corps

Pour réaliser ce documentaire, Stéphanie Pillonca a passé plus d’un an avec une compagnie de danse réunissant personnes valides et handicapées. Laissez-moi aimer suit le parcours de trois d’entre elles, Aurore, Pierre et Thomas. De leur handicap, on ne saura presque rien. Le propos n’est pas de stigmatiser la différence, mais de la banaliser.

Par ailleurs, la réalisatrice choisit assez vite d’aller au-delà de la danse, pour nous faire partager leur vie intime, leurs choix assumés avec conviction. Une manière de rappeler que le handicap n’est pas forcément un frein à une vie amoureuse et une sexualité.


Sexe, amour et handicap : un documentaire qui a levé le voile sur la sexualité des personnes handicapées

Comment assouvir ses désirs et envisager une relation amoureuse quand on est situation de handicap ? Diffusé en 2011 sur France 2, ce film de Jean-Michel Carré a fait couler beaucoup d’encre. Il a le mérite d’aborder des questions essentielles et d’envisager des solutions avec ceux qui sont au centre de ces préoccupations. On y retrouve Charly Valenza, ardent défenseur de l’assistance sexuelle, décédé en 2015.


Debout : de ces documentaires qui font du bien

Que serait devenu Stéphane Haskell si son chemin n’avait pas croisé celui de Thérèse Poulsen, professeure de yoga, après avoir souffert du syndrome de la queue de cheval et perdu l’usage de ses jambes ? Sûrement pas l’homme qu’il est aujourd’hui, ayant renoué avec son corps et une certaine forme de sérénité. Un homme debout comme le clame le titre de son documentaire. À voir pour réfléchir comment dépasser la souffrance physique.


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