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  • A Paris, une Cité universelle pour vivre avec le handicap - extrait du journal le Monde du 2 mars 2019

    A Paris, une Cité universelle pour vivre avec le handicap - extrait du journal le Monde du 2 mars 2019

    Le promoteur toulousain GA, un des lauréats inattendus de la deuxième édition de « Réinventer Paris », souhaite faire de son projet centré sur l’accessibilité une vitrine de la construction « hors site », modulaire et préfabriquée.

    Le projet de Cité universelle, à Paris,de la société toulousaine GA Smart Building.

    L’entreprise toulousaine, fondée en 1875, s’est fait un nom dans le bâtiment, en devenant la spécialiste française des constructions en structures de béton préfabriquées en usine. Avec son aventure parisienne, elle espère accélérer et incarner un virage stratégique alliant réflexion sociétale et qualité architecturale. « Nous voulons évoluer vers des bâtiments qui ont du sens, qui laissent une empreinte positive, décrit M. Matty. De plus en plus, les collectivités et les donneurs d’ordre veulent des propositions qui apportent un plus à la création de la ville, pas de simples projets immobiliers. “Réinventer Paris” est un précurseur de cette tendance. »

    150 millions d’euros

    GA l’a emporté à Paris avec un projet de « Cité universelle » guidée par le fil rouge de l’accessibilité et du handicap. Un ensemble de 30 000 m2, porté par quatre piliers. Au cœur du dispositif, un pôle sportif se donne pour ambition d’accompagner la professionnalisation du sport handicap. Son terrain multisport pourra accueillir 1 000 spectateurs, avec 20 % de places accessibles aux personnes en fauteuil, dix fois plus que ce qu’impose la réglementation.

  • Femmes en situation de handicap: Stop aux stéréotypes, aux inégalités et aux violences !

    À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, APF France handicap publie son plaidoyer : “Femmes en situation de handicap : stop aux stéréotypes, aux inégalités et aux violences”.
    Basé sur les textes fondamentaux (notamment la Convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées) et sur une enquête à laquelle plus de 3 100 femmes ont participé, ce plaidoyer dénonce les obstacles spécifiques qu’elles rencontrent au quotidien. Découvrez-le sur apf-francehandicap.org/femmes

    « On a beau être en 2019, être une femme est compliqué. En situation de handicap, c’est pire. » X, 35 ans, atteinte d’une déficience physique.

    Depuis de nombreuses années, les droits des femmes font l’objet de luttes spécifiques : contre les discriminations, pour l’égalité réelle, etc.
    De la même façon, les personnes en situation de handicap et leurs proches se battent pour leurs droits et leur effectivité, contre les discriminations, pour l’égalité dans tous les domaines de la vie. Cependant, généralement, ces combats sont menés au nom des "personnes", sans que soit prise en compte la dimension de genre. Les populations en situation de handicap semblent victimes d'un phénomène d'asexualisation.
    Pourtant, en croisant les approches genre et handicap, force est de constater qu’être femme et être en situation de handicap impliquent bien souvent une double discrimination et des difficultés spécifiques.

    C’est d’ailleurs ce qui apparaît dès les premières lignes du plaidoyer : 92 % des répondantes estiment que leurs problématiques ne sont pas bien prises en compte dans les politiques du handicap alors que pour 83 % d’entre elles, le fait d’être une femme en situation de handicap rend leur vie quotidienne plus difficile. Près de 40 % ont déjà été ou sont actuellement victimes de discrimination(s) dans tous les domaines de la vie quotidienne, être une femme en situation de handicap est donc bien souvent synonyme de double discrimination, d’inégalité et de stéréotypes renforcés.


    C’est ce qu’APF France handicap montre dans son plaidoyer, notamment grâce aux témoignages récoltés par le biais de son enquête en ligne auprès de femmes en situation de handicap.

     

    Consultez le plaidoyer ici: Femmes en situation de handicap.pdf

  • Retour sur la journée Raclette-Karaoké du Groupe Loisirs de Nantes

    Samedi 23 février, les membres du Groupe Loisirs de Nantes se sont retrouvés pour partager un repas et un après-midi en chansons.

    « Nous étions 28 adhérents du groupe loisir de Nantes, le samedi 23 février, à la Délégation pour partager une raclette. Sous un soleil printanier nous avons dégusté la charcuterie et le fromage dans la bonne humeur.

    Nous avons continué l’après-midi en musique grâce à Anthony qui nous a fait le plaisir d’animer le karaoké. Cyrielle nous a fait la surprise de chanter une chanson en coréen.

    Merci aux bénévoles qui nous ont aidé pour le service et la vaisselle. »

     

    Sylvie pour le Groupe Loisirs

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  • L'oeil d'Aurélie sur le projet vidéo des AJT

    Aurélie a participé au projet vidéo des AJT du 44 qui sera bientôt diffusé. De l'idée à la concrétisation, elle raconte.

     

    La Délégation a accueilli Rémy, stagiaire en cinéma afin d'aider les AJT du 44 à monter leur projet de faire des vidéos. Nous souhaitions que celles-ci aient pour objectif de montrer les difficultés quotidiennes rencontrées par les personnes en situation de handicap et pointer du doit certains préjugés liés au handicap. Les vidéos devaient d'adresser au grand public en abordant des thèmes partager par tous somme l'école ou faire ses courses.

    Le Groupe s'est réuni plusieurs fois afin de définir les tenants et aboutissants du projet. Nous avons distribué des affiches et des flyers pour insister des jeunes à participer au Groupe et nous avons proposés plusieurs idées de thèmes pour en sélectionner deux. Nous avons ensuite écrit les scénarios et les dialogues, choisi et visité les lieux de tournage...

     

    Notre première vidéo a été tournée au U express Schuman à Nantes. Son objectif était de montrer les difficultés des personnes en situation de handicap (par exemple à la caisse) et les préjugés liés au handicap invisible (le personnage principal se fait interpeller quand il se gare sur une place PMR car - au premier abord - son handicap ne se voit pas). Je joue pour ma part la caissière.

    Nous avons tourné de 12h30 à 17h30 en reprenant certains scènes trois fois afin que Rémy puisse choisir la meilleure au montage. Entre les acteurs et la logistique, nous étions une dizaine de personnes présentes.

    Les vidéos seront courtes (3min maximum), elles doivent être courtes, limpides et efficaces.

     

    Notre deuxième vidéo a été tournée dans la salle du Conseil de la Mairie de Orvault, de 10h à 17h30. Nous étions encore une dizaine de personnes. Son objectif est d'inverser les rôles entre les personnes valides et handicapées. Les personnes valides représentent une minorité et des ministres en situation de handicap reçoivent des représentants de l'AVF, l'Association des Valides de France.

    Il y avait de nombreux rôles et j'ai joué celui de la Présidente de la République. Nous avons choisi des noms rigolos pour nos personnages afin d'avoir un peu d'autodérision pour ce sujet.

     

    J'ai décidé de m'investir dans ce projet car il est très important pour moi de sensibiliser toutes les populations au handicap, aux préjugés que l'on peut rencontrer et dont certaines personnes ne mesurent pas les souffrances qu'ils peuvent causer.

    Cela m'a permis de rencontrer de nouvelles personnes, d'être plus à l'aise avec la caméra et de travailler un jeu d'acteur.

    Je suis un peu triste que ce soit la fin, j'espère renouveler cette expérience et pourquoi pas ouvrir des portes pour permettre aux AJT de se faire connaître (comme une visite de l’Élysée).

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  • Mardi de l'ORT // 12 mars 2019

    L'Observatoire Régional des Transports vous invite au prochain Mardi de l'ORT. Jean-Pierre Blain, représentant régional interviendra à cette occasion.

    PMR et transports collectifs : vers plus d'accessibilité entre autonomie et accompagnement personnalisé ?

    Quels sont les besoins pour des parcours voyageurs adaptés ?
    Quels sont les outils existants et à venir ?
    Quelles actions et services se mettent en place ?

    Mardi 12 mars 2019 à 13 h 45
    Maison des Compagnons du Devoir
    48 quai Malakoff - Nantes

     

    Pour accéder à la programmation et vous inscrire, cliquez ici.

  • Mercredi soir de l'APF // Débat et diffusion du film de la Marche Citoyenne des Oubliés

    Dans le cadre des semaines d'éducation contre le racisme et les discriminations, la Délégation APF France handicap vous invite à participer au prochain Mercredi Soir de l'APF le 13 mars à 20H, à La Maison des associations de Saint-Nazaire (2 bis avenue Albert de Mun 44600 Saint-Nazaire).

    Lors de cette soirée-débat vous aurez l'occasion de voir ou revoir le film de la Marche Citoyenne des Oubliés et d'échanger avec la sociologue Elvire Bornand autour de la question: comment être acteur citoyen aujourd'hui ?

     

     

    APF France handicap organise des soirées thématiques : « les Mercredis Soirs de l’APF » une fois par mois, à la Délégation départementale de Loire-Atlantique, 31 Boulevard Albert Einstein.

    Les thèmes sont diversifiés et ne sont pas centrés sur le handicap. Ces soirées ont été créées pour sortir des logiques d’exclusion, de « ghettoïsation» des personnes en situation de handicap et afin de favoriser la rencontre, le partage et la convivialité.

    Ces soirées sont gratuites et ouvertes à tous, et ne sont pas seulement réservées aux adhérents d’APF France handicap. Aucune inscription ou participation n’est demandée.

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  • Les majeurs sous tutelle peuvent désormais voter sans exception

    Les majeurs protégés ne pourront plus se voir supprimer leur droit de vote par le juge des tutelles. Ils auront aussi la possibilité de décider seul(e)s de se marier, conclure un Pacs ou consentir à divorcer.

    Aux urnes citoyens sous tutelle ! Tous les majeurs protégés sont désormais autorisés à voter, comme Emmanuel Macron s’y était engagé. Sans aucune exception. Jusqu’à présent, lorsqu’il ouvrait ou renouvelait une mesure de tutelle, le juge statuait sur le maintien ou la suppression de leur droit de vote.

    Plus de 350 000 Français étaient ainsi soumis à une évaluation de leur capacité électorale. Un quart à un tiers d’entre eux étaient privés de leur voix. La loi de réforme pour la justice, adoptée par le Parlement le 18 février, a supprimé cette disposition du code électoral.

     

    Jusqu’au 16 mai pour s’inscrire sur les listes électorales


    Les majeurs sous tutelle récupèrent immédiatement leur droit de vote. Ils pourront donc déposer leur bulletin dans l’urne dès les élections européennes sous réserve de s’inscrire sur les listes électorales.

    La date limite d’inscription est fixée au 31 mars 2019. Les majeurs protégés bénéficient toutefois d’un délai supplémentaire. Ils ont jusqu’au 16 mai 2019, au titre de la dérogation édictée au 5e point de l’article L30 du code électoral.

     

    Pas de procuration pour les travailleurs à leur service


    Pour prévenir d’éventuels abus, la loi encadre toutefois les procurations. Elles ne pourront être établies au nom des personnes accueillant, intervenant ou prenant en charge les majeurs en tutelle dans les établissements sociaux, médico-sociaux et sanitaires. Ni à celles travaillant à leur service. Pas plus qu’aux aux mandataires judiciaires à la protection des majeurs.

     

    Cet article est entièrement disponible sur le site du magazine Faire Face