Services et établissements - Page 2

  • Un semi-marathon en joelette pour Agathe, usagère du SESSAD

    Quelle belle performance ! Anne, Thomas et six de leurs amis se sont relayés sur le semi-marathon de Beaufort-en-Vallée en compagnie de leur fille Agathe, qui elle a bravé la distance en joelette. Une course qui s’est « déroulée à merveille ». Résultat : 10,5 km de parcourus en 1h09 avec les couleurs d’APF France handicap !

    « Agathe nous a soutenus pendant toute la durée de la course, elle nous a donné du courage. Nous étions très fiers de porter les couleurs d’APF France handicap et de rendre hommage à cette belle association », a témoigné Anne, la maman d’Agathe.

    Agathe, 7 ans, est suivie par le SESSAD APF France handicap de Saint-Nazaire : c’est pour cela que la famille a décidé d’adopter le t-shirt de l’association le temps de la course. « Nous sommes très contents de pouvoir bénéficier de l’accompagnement du SESSAD. »

    Anne et Thomas se sont mis à la course à pied pour leur fille et grâce à elle : « Avec sa force, elle nous a donné envie de nous dépasser, de nous défoncer, pour elle et pour les autres. On voulait offrir ce moment de plaisir à notre fille qui ne pourra jamais courir à cause de son insuffisance cardiaque et pulmonaire. » Un bonheur immense pour Agathe, comme l’atteste son sourire radieux.  

  • L'IEM APF France handicap La Buissonnière fête ses 50 ans !

    50 ans, ça se fête ! Notre IEM APF France handicap La Buissonnière a fêté ses 50 ans, l’occasion « de regarder dans le rétroviseur sur ce qui a été fait, de voir l’évolution de la structure et des manières d’intervenir et de réfléchir à l’avenir », comme le dit Jean-Pierre Blain. Salarié de l’établissement à son ouverture en septembre 1970, Jean-Pierre est désormais Représentant régional d’APF France handicap dans la région Pays de la Loire.

    C’est d’ailleurs à La Buissonnière qu’il a rencontré notre Représentant départemental Jean-Pierre Chambon, alors que celui-ci était tout petit. Et très motivé pour venir chercher les bonbons dans le bureau du secrétariat en rampant, alors que ses kinés peinaient à lui faire faire des exercices.

    « On a revu des photos de l’époque, ça nous a bien fait rire », témoigne Jean-Pierre Blain.

    Depuis, l’établissement a bien changé : comme l’explique Jean-Pierre, l’IEM accueillait essentiellement des enfants avec une IMC venant de tout l’Ouest de la France, en internat, alors que désormais ce sont des jeunes enfants polyhandicapés ou plurihandicapés qui viennent le plus souvent à la journée.

    « L’établissement est toujours attentif au bien-être des enfants et prend en compte le souhait des familles », constate Jean-Pierre. « Et ce n’est plus un établissement uniquement entre quatre murs. L’IEM s’est ouvert à plein de méthodes. Mais même à l’époque on emmenait les enfants à la foire de septembre. Il y a toujours eu cette volonté de l’association d’être dans cette approche de la vie quotidienne la plus proche de la réalité. »

    Aux débuts de la Buissonnière, les professionnels « expérimentaient avec des nouvelles méthodes, des nouvelles approches. C’étaient des pionniers dans beaucoup de domaines », se souvient Jean-Pierre. Des efforts qui ont payé, comme le prouvent les parcours de succès présentés à l’anniversaire.

    « Chacun arrive à devenir ce qu’il peut devenir, et c’est l’essentiel », se félicite Jean-Pierre Blain. Un exemple : un ancien élève de l’établissement avec de grandes difficultés d’élocution, qui ne s’exprime qu’à l’aide d’un synthétiseur, a écrit plusieurs thèses et livres. De quoi faire rêver les parents des élèves d’aujourd’hui.

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  • Une vente solidaire mercredi 6 avril pour un voyage à Disneyland

    Léo, 11 ans, Malo, 10 ans, Paul, 10 ans, Sullivan, 14 ans et Constant, 10 ans, sont cinq copains unis par un rêve : celui d’aller à Disneyland cet été. Accompagnés par le SESSAD départemental d’APF France handicap, les cinq garçons du projet « Les Copains d’abord » construisent leur séjour de A à Z pour devenir « autonomes et acteurs d’un projet qui les lie et leur donne plaisir à être ensemble ».

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  • Crise des métiers sociaux : « Les associations de solidarité lancent un cri d’alarme »

    Une tribune sortie dans le Monde et signée par Pascale Ribes, Présidente APF France handicap, aux côtés de nombreux autres représentants associatifs :
     
    Les dirigeants d’une trentaine d’associations de solidarité, parmi lesquels Daniel Naud, président de l’Armée du salut, Marie-Hélène Franjou, présidente de l’Amicale du nid et Bernard Devert, président d’Habitat et humanisme, alertent dans une tribune au « Monde » sur le manque d’attractivité des métiers du social et du médico-social. Il est urgent d’augmenter les salaires.
     
    Tribune. La situation des établissements, des services, des accueils, des soins, aux personnes âgées, aux personnes en situation de handicap, en situation de précarité ou sans abri, en difficulté avec des addictions, de protection des enfants, est en danger imminent ! Avec un risque quant à la qualité d’accompagnement des personnes confiées ou suivies.
     
    En cause ? La perte d’attractivité des métiers du social et du médico-social. Les remontées des associations démontrent un manque de 10 % à 15 % de salariés (30 % à 40 % dans certaines structures, hors solutions d’urgence palliatives), d’après les données compilées par les associations adhérentes de l’Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux. Près de 64 000 postes sont aujourd’hui vacants, selon la délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement (Dihal).
     
    Qui peut accepter que ses enfants, ses parents, ses aînés, ses amis soient ainsi traités ? Qui n’a pas mesuré l’importance et la valeur de ce travail en s’étant occupé lui-même d’un enfant vulnérable, d’une personne en perte d’autonomie, en situation de handicap, d’exclusion ou souffrant de maladie ? Les pouvoirs publics soulignent parfois l’importance de ces travailleurs sociaux, mais sans jamais la lier à une valorisation salariale.
    Conserver le personnel en fonction
     
    Comment attirer des jeunes vers ces professions dont le caractère social et solidaire les intéresse mais qui renoncent, au vu des salaires proposés, des contraintes en termes de rythme de travail ou de l’impossibilité de se loger ? Travailleurs sociaux, éducateurs, assistants sociaux, infirmiers, aides à domicile, animateurs socio-éducatifs, puériculteurs, aides médico-pédagogiques, conseillers en éducation sociale et familiale, éducateurs de jeunes enfants, travailleurs pairs… autant de nobles métiers au service des autres, en particulier des plus vulnérables.
     
    Aujourd’hui, la première urgence est de conserver le personnel en fonction. La crise sanitaire a représenté un accélérateur de départs, amplifié par le manque de reconnaissance, malgré l’engagement remarquable de toutes ces personnes durant la pandémie, sans protection, sans soutien, et privilégiant le maintien du lien social aux risques sanitaires encourus.
     
    Pas de valorisation salariale, pour certains, même pas de prime Covid… Les aspects salariaux ont toujours été soit occultés, soit différés ou réservés aux soignants, pour qui c’était évidemment incontestable et indispensable. Il est inconcevable de ne pas élargir ces revalorisations aux professions sociales, primordiales pour le respect et la dignité dus à tous les êtres humains.
    Injustice et inégalité
     
    Toutes les grandes associations, fondations, fédérations, unions veulent de façon unanime lancer ce cri d’alarme, afin de protéger, promouvoir, préserver et développer les capacités des personnes et leur accès aux droits fondamentaux. Il est intolérable de les renvoyer chez elles (quand cela est possible), de ne pas pouvoir les accueillir ou les soigner, faute de personnel qualifié…
     
    Des réponses doivent être apportées sur l’attractivité de ces métiers sociaux et le premier geste, avant une concertation annoncée pour février, c’est la revalorisation immédiate au niveau des 183 euros attribués aux soignants et dont la non-extension représente une injustice et une inégalité inacceptables.
     
    Cette situation ne peut attendre des propositions hypothétiques sur ces questions qui ne relèvent pas d’un quelconque assistanat mais bel et bien de l’assistance que l’on doit collectivement aux plus fragiles. Il y va de l’avenir du modèle de notre société, du respect de nos valeurs républicaines, auxquelles nous sommes tous tant attachés.
    Les signataires de cette tribune sont : Patrick Doutreligne, président de l’Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux ; Bernard Basset, président d’Association Addictions France ; Claudette Brialix,présidente de la Fédération nationale des associations et amis de personnes âgées et de leurs familles ; Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité ; Michel Cadot,président de la Fondation COS Alexandre-Glasberg ; Jean-Michel Delile, président de la Fédération Addiction ; Jean-François Desclaux,président de Cités Caritas ; Bernard Devert, président d’Habitat et humanisme ; Roland Dysli, président de l’Association des instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques (ITEP) et de leurs réseaux ; Gaël Escaffre, directeur général de l’Essor ; Marie-Hélène Franjou, présidente de l’Amicale du nid ; Jean Fontanieu, secrétaire général de la Fédération de l’entraide protestante ; Claude Garcera, président de l’Union nationale pour l’habitat des jeunes ; Luc Gateau,président de l’Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis ; Philippe Guérard, président d’Advocacy France ; Nicolas Guillon,président de la Fédération nationale des associations de l’aide familiale populaire/Confédération syndicale des familles ; Geneviève Laurent,présidente de l’Association nationale des équipes contribuant à l’action médico-sociale précoce ; Thierry Le Roy, président de France terre d’asile ; Jean-Louis Loirat, président de l’association Oppelia ; Patrick Malphettes, président de La Fédération du domicile Adédom ; Christine Meignien, présidente de la Fédération française sésame autisme ; Aude Messéan, président de Cohabilis ; Daniel Naud, président de la Fondation Armée du salut ; Léonard Nzitunga,président de la Fédération santé habitat ; Michel Pelenc, directeur général de Solidaires pour l’habitat ; Pascale Ribes, présidente d’APF France handicap ; Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre ; Camille Spire, présidente d’Aides ; Marielle Thuau, présidente de Citoyens & Justice ; Tarik Touahria,président de la Fédération des centres sociaux et socioculturels de France ; Nicolas Truelle, directeur général d’Apprentis d’Auteuil ; François Vacherat, directeur général de la fondation Action enfance ; Alain Villez, président des Petits Frères des pauvres ; Didier Wallace, directeur général de la Fondation La Vie au grand air ; Eric Yapoudjian, directeur général de la Fondation de l’Armée du salut, vice-président de l’Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux.
     
     

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  • Pétition : Revalorisons et redonnons du sens à TOUS les métiers de l'humain

    Le cap des 12 000 signatures a été franchi ! Continuons notre mobilisation massive pour revaloriser et redonner du sens à TOUS les métiers de l'humain, dans TOUS les secteurs ! Pour la solidarité, je signe la pétition
     

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  • Petition à signer: Revalorisons et redonnons du sens à tous les métiers de l'humain !

    Nous continuons notre action de mobilisation #SegurPourTous
     
    APF France handicap est co-signataire d'une pétition sur change.org lancée par l'UNIOPSS pour peser sur la Convention avec le 1er Ministre qui aura lieu le 18 février :
     
     
    Pour une revalorisation des métiers de l'humain, essentiels à toutes et tous : personnes sans abri, précaires, confrontées à des addictions, en situation de handicap...
     
    Absence de revalorisation salariale, sous-effectif, épuisement, sentiment de non-reconnaissance… la situation se dégrade dans les établissements et services des secteurs social, médico-social, santé et socio-judiciaire.
    On compte actuellement 64 000 postes vacants dans ces secteurs.
     
    Sans ces professionnels, qui sera aux côtés des personnes vulnérables ? Enfants, personnes âgées, personnes en situation de handicap, de pauvreté, personnes confrontées à des addictions, jeunes menacés d'exclusion ou en rupture familiale… toutes ces personnes ont besoin chaque jour de l’attention, du soutien et de l’engagement de ces professionnels.
     
    Accompagner les plus vulnérables nécessite du personnel en nombre suffisant, mieux payé et mieux reconnu !
     
    Les associations de solidarité et de santé, leurs fédérations et leurs unions, demandent donc au gouvernement de revaloriser immédiatement la rémunération de tous ces métiers de l'humain à hauteur de 183 euros nets par mois et d'engager une stratégie d'ensemble en faveur de l'attractivité de ces métiers essentiels à notre société.
     
    Organisations signataires :
     
    Uniopss, Fédération des acteurs de la solidarité, Action Enfance, Adédom, Advocacy France, AIDES, Amicale du Nid, ANECAMSP, APF France handicap, Apprentis d’Auteuil, Association Addictions France, Association AIRe, Cités Caritas, Citoyens & Justice, Cohabilis, Essor, Fédération Addiction, FCSF, Fédération de l’Entraide Protestante, Fédération Française Sésame Autisme, Fédération Santé Habitat, FNAAFP/CSF, FNAPAEF, Fnepe, Fondation Abbé Pierre, Fondation de l'Armée du Salut, Fondation COS, Fondation La Vie au Grand Air, France terre d’asile, Habitat et Humanisme, HOVIA, Paralysie Cérébrale France, Petits Frères des Pauvres, SOLIHA, Unapei, UNCLLAJ, UNHAJ.
     

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  • Crise des métiers de l’humain : une semaine de mobilisation nationale !

    Face à la crise des métiers de l'humain, tout au long de cette semaine, avec l’Uniopss, Addictions France, France terre d’asile, Citoyens & Justice, la Fédération Addiction, la Fondation de l’Armée du Salut, les Apprentis d’Auteuil, la Fédération des acteurs de la solidarité, AIDES, Cités Caritas et SOLIHA, nous faisons entendre notre voix, sensibilisons l’opinion et interpellons les pouvoirs publics à travers différentes initiatives, tant nationales qu’en régions. L’une des revendications phare à l’approche de la conférence sociale annoncée par le Premier ministre pour le 18 février : obtenir la revalorisation de tous les professionnels du social et du médico-social à hauteur de 183 euros.
    Nous, associations de solidarité réunies au sein de l’Uniopss, le confirmons un peu plus chaque jour : la situation se dégrade dans les établissements et services des secteurs social, médico-social et socio-judiciaire, confrontés à une pénurie croissante de personnels qualifiés.
     
     
    Absence de revalorisation salariale, sous-effectif, épuisement, sentiment de non-reconnaissance… on compte actuellement 64 000 postes vacants dans ces secteurs, en dehors même des absences ponctuelles pour cause de pandémie. Ainsi par exemple, dans les établissements et services gérés par APF France handicap qui accompagnent 35 000 personnes, 303 postes sont vacants en ce mois de janvier.
     
    Ces tensions en matière de ressources humaines, qui touchent tous les secteurs, mettent en danger la continuité et la qualité de l’accompagnement des personnes fragiles et vulnérables.
    Enfants, personnes âgées, personnes en situation de handicap, de précarité, de pauvreté, personnes confrontées à des addictions, jeunes en conflit avec la loi… toutes ces personnes ont en effet besoin chaque jour de l’attention, du soutien, de l’engagement de ces professionnels du soin et de l’accompagnement (plus de 800 000 dans le secteur associatif).
    « Dans les IEM APF France handicap de Nantes, la tension est permanente depuis la crise Covid, avec une adaptation permanente de tous (cadres et professionnels de l'accompagnement). Chaque jour, il nous faut gérer les absences (au moins 3 personnes chaque jour avec le manque de remplaçants) avec une réorganisation quotidienne (changements de plannings). L'épuisement est là, majoré par le manque de reconnaissance et les différences de traitement entre les professionnels (soignants et accompagnants sociaux). Le sens de l'accompagnement pluridisciplinaire est attaqué alors que tous ont joué le jeu de la transformation inclusive avec un travail sur les complémentarités plutôt que les différences ! Notre travail de management quotidien (sur le sens) devient périlleux, et nous demande un exercice de funambulisme. Nous aimerions retrouver une zone de stabilité pour la qualité de l'accompagnement quotidien des enfants qui nous sont confiés par leurs parents. » Christine Blanchet, Directrice IEM APF France handicap la Marrière et la Buissonnière à Nantes et La Chapelle sur Erdre
    Il est temps de reconnaitre l’engagement des professionnels et leur rôle essentiel dans la société ! Nous demandons donc en premier lieu au gouvernement de revaloriser tous ces métiers du social et du médico-social à hauteur des 183 euros accordés au secteur sanitaire. C’est ensuite une vaste stratégie de revalorisation et de promotion de ces métiers de l’humain qu’il faudra engager.