• Sur la PCH parentalité pour les parents en situation de handicap: contactez nous pour des difficultés repérées

    Chers adhérents,

    Nous tenons à refaire une information sur la nouvelle prestation de compensation (PCH) Parentalité.

    En effet depuis le 1er janvier 2021, les parents en situation de handicap peuvent bénéficier  d’un forfait d’aides humaines et d’aides techniques s’ils ont droit à la PCH et que leur enfant a moins de 7 ans.

    Notre association milite de longue date pour que ce volet parentalité soit inclus dans la PCH, mais, telle qu’elle a été décidée, elle exclut à l’heure actuelle de nombreux parents en situation de handicap et pour d’autres, ne prend pas en compte leurs besoins réels.
    De plus, l’association rappelle que la logique forfaitaire proposée est contraire au principe de l’individualisation, fondement essentiel du droit à compensation.


    APF France handicap alerte sur le fait que le principe de forfait (900 € / mois) qui peut apparaître, dans un premier temps attractif, ne répond pas suffisamment aux besoins
    d’un grand nombre de parents en situation de handicap.
    L’association signale aussi que les parents les plus dépendants ayant besoin d’une aide humaine liée à la parentalité de plusieurs heures par jour ne trouveront pas une réponse
    adaptée. En effet, l’aide prévoit, pour un enfant de 0 à 3 ans, 1 heure en moyenne par jour et 30 minutes pour un enfant âgé de 3 à 7 ans, et ceci dans le meilleur des cas.

    L’association attend donc du gouvernement des engagements fermes à faire évoluer cette prestation vers un retour au principe d’individualisation en 2022, avec un accès élargi aux parents en situation de handicap aujourd’hui exclus ainsi qu’un financement pérenne, à la hauteur des besoins et des attentes.

    MERCI de nous contacter si vous avez des difficultés dans la mise en œuvre de ce droit.

    L'association a mis en ligne un questionnaire pour le suivi de la mise en œuvre de ce décret, nous vous le transmettrons si vous nous signaler des soucis sur la PCH Parentalité

    POUR INFOil faut contacter la MDPH 44 et déposer un dossier pour l'aide humaine. Les parents bénéficiaires de la PCH recevront automatiquement l'aide technique à chaque étape depuis la naissance de leur enfant.

    Les montants forfaitaires mensuels accordés varient selon l'âge de l'enfant :

    • Pour le besoin d'aide humaine (rémunération d'un intervenant pour réaliser certaines tâches quand les enfants ne sont pas autonomes pour les gestes du quotidien, notamment) :
      • 900 € pour un enfant de moins de 3 ans, 1 350 € pour les familles monoparentales ;
      • 450 € pour un enfant entre 3 et 7 ans, 675 € pour les familles monoparentales.
    • Pour le besoin d'aides techniques (achat de matériel spécialisé de puériculture, par exemple) :
      • 1 400 € à la naissance de l'enfant ;
      • 1 200 € à son 3e anniversaire ;
      • 1 000 € à son 6e anniversaire.

    Salutations associatives

    Jean-Pierre Chambon, Représentant départemental                 et Grégoire Charmois, Directeur Territorial

  • Jeudis de l'accessibilité

    Quelles sont les normes d'accessibilité pour les carillons d'appel ?

    Le carillon d’appel est un accessoire indispensable au cheminement des personnes en fauteuil roulant. En effet, la personne handicapée et à mobilité réduite doit être dans la capacité, lorsqu’elle se trouve à l’entrée de l’ERP, de prévenir l’accueil. Cette nécessité est devenue, avec la loi accessibilité, une obligation puisque celle-ci précise qu’il est obligatoire qu'une rampe amovible soit assortie d’un dispositif permettant à la personne en fauteuil roulant de signaler sa présence au personnel de l’établissement, tel qu’une sonnette, un bouton d’appel, ou un carillon…

    Merci au magasin Sud Express de Nantes.

  • Tribune "Handicap : un manque indigne de données"

    L’État français produit trop peu et trop rarement de données statistiques sur les personnes en situation de handicap. Un manquement indigne que nous dénonçons dans une tribune co-signée par Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités et Pascale Ribes, présidente d’APF France handicap.

    La France est pleine de bonnes intentions vis-à-vis des personnes en situation de handicap, « des citoyens qui ont droit à une vie de dignité, une vie de liberté, une vie comme les autres au milieu des autres », comme le soulignait le président de la République le 11 février 2020. Que sait-on au fond de ces personnes dont le nombre approche six millions, si l’on ne prend en compte que les 15-64 ans ? Et que sait-on des inégalités qu’elles subissent tous les jours par rapport au reste de la population ? Comme souvent dans notre pays, le contraste est immense entre les discours généreux et les moyens que l’on se donne pour connaître réellement les faits.
     
    « Je constate un manque cruel de données et de statistiques sociodémographiques ventilées par handicap », s’inquiétait déjà, en octobre 2017, Catalina Devandas-Aguilar, la rapporteuse spéciale des Nations unies sur les droits des personnes handicapées. « À titre d’exemple, le recensement national ne comporte aucune question sur le handicap et la dernière enquête Handicap-Santé [de l’Insee] remonte à 2008. On m’informe également que les données relatives aux personnes autistes en France sont limitées, voire inexistantes, ce qui permet difficilement d’alimenter la conception d’orientations et de solutions appropriées fondées sur les droits », précisait-t-elle. Et cela alors que la France doit répondre à des obligations en la matière au titre de l’article 31 de la Convention internationale des droits des personnes handicapées. Les déclarations de la rapporteuse faisaient suite à une décision du Défenseur des droits, un mois auparavant, critiquant vertement le déficit d’information et l’absence de pilotage d’ensemble, soulignant notamment « un manque de données sur le nombre d’enfants et d’adultes handicapés, leur situation, leurs besoins et le niveau de satisfaction de ces besoins. De fait, la mesure de l’effectivité des droits est difficile à réaliser ».
     
    Ce constat est partagé par l’Inspection générale des affaires sociales (Igas), un organisme de contrôle et d’expertise des politiques sociales, qui le souligne en 2020, dans un rapport transmis au président de la République, au gouvernement et au Parlement, consacré à l’emploi des personnes handicapées. Les auteurs en livrent même la raison : « la réduction des budgets de fonctionnement des administrations publiques s’est traduite par l’espacement ou la non-reconduction d’enquêtes statistiques qui constituaient une base essentielle de la connaissance en matière de handicap. Il en résulte une obsolescence marquée dans la connaissance de ce champ de l’action publique ». Traduisons : faire des enquêtes, cela coûte cher. La réduction des dépenses publiques a des conséquences concrètes sur la connaissance du handicap, de plus en plus datée. Interrogé, le Conseil national de l’information statistique (Cnis), qui décide des grandes orientations des enquêtes publiques, renvoie la balle au service communication de l’Insee. Face à notre interrogation, l’Insee nous répond simplement : « nous n’avons pas d’expert du handicap », et renvoie à son tour la balle au service statistique du ministère des Solidarités en charge du dossier, auprès duquel nous resterons sans réponse. Notre institut national, dont par ailleurs on vante partout la qualité, dispose de plus de 5 000 agents, mais n’a pas jugé nécessaire d’embaucher « d’expert du handicap ».
     
    En dépit des remontrances des Nations unies et de l’Igas, les services statistiques de l’État ne sont pas pressés. En octobre dernier, le ministère des Solidarités a publié un volumineux document qui comprend 30 pages sur la perte d’autonomie et le handicap. On dispose d’un très grand nombre de données sur les prestations destinées aux handicapés, mais les chiffres qui décrivent cette population remontent, ni plus ni moins, à 2008, date de la dernière enquête dans notre pays sur le sujet. La prochaine enquête détaillée n’est prévue qu’entre octobre 2021 et juin 2022, selon le ministère. Quatorze années se seront donc écoulées entre les deux enquêtes. Il faudra attendre 2023, voire 2024, pour obtenir les premières données de cette enquête dont on devra probablement utiliser les résultats jusqu’en 2035 pour l’enquête suivante...
  • Sensi Sécurité Routière

    Une quinzaine de personnes ont participé vendredi dernier à des ateliers de sensibilisation à la sécurité routière organisés en partenariat avec avec la Gendarmerie de Loire-Atlantique. 

    Victimes et Avenir. Sur la route, n'oublions pas ce qui compte vraiment

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