- Page 5

  • Billet d'humeur de Damien Ribeyrol

     L’art  de communiquer Autrement

    Photo de Damien Ribeyrol.JPGLe 13 et 14 juin, je me suis rendu à Rennes pour une formation ISSAC pour présenter le spot « et pourtant je comm’unique ».

    ISSAC est une association qui rassemble des personnes se préoccupant de la communication alternative (synthèses vocales, tableaux de communication etc.…)

    Nous avons eu un exposé sur la méthode du  « facile à lire ». C’est une méthode permettant une compréhension facile des textes avec des mots clairs et simples qui peut se trouver soit dans les lieux culturels ou les textes politiques pour les personnes ayant un handicap mental.

    Beaucoup de personnes utilisaient des synthèses vocales ce qui permet d’être compris par tout le monde. Ces synthèses vocales sont aussi souvent à l’origine de situations de rires et d’amitié.

    Cela m’a reboosté, et m’a montré que même avec des moyens de communication alternative on pouvait avoir une vie sociale et épanouie.  

    Damien  Ribeyrol, Conseiller Départemental

  • Séjour Grand Large, St Jean de Monts du 24 au 28 juin

    Du 24 au 28 juin derniers, s'est déroulé le Sejour Grand Large à St Jean de Monts. 14 personnes au total participaient à ce séjour.

    Pour découvrir les premières photos du séjour, cliquez sur la photo ci-dessous.

    DSCN2364.JPG

  • Denyse, on est tous avec toi

    Benjamin Leberre.jpg

    Toute la Délégation APF exprime sa vive émotion et ses condoléances à Denyse Le Berre, notre représentante départementale, et tout sa famille, pour le décès de son fils Benjamin.

    Benjamin est décédé mardi 25 juin. Une délégation de l'APF était présente aux obsèques ce lundi matin au cimetière du parc à Nantes. Voici le texte lu par son frère Damien lors de la cérémonie :

    "BENJAMIN

    Amis, collègues, famille, nous nous sommes tous remémoré ces derniers jours une foule d'images et de souvenirs de Benjamin.

    Pour certains, c'est Ben avec son cuir et son casque de motard à la main, son éternelle Honda CB 500  jamais garée très loin. Sur un court de tennis, le poing rageur après un coup droit gagnant, ou  affichant une moue d'agacement après une énième double-faute. S'enflammant devant un match de foot, que ce soit à la Beaujoire ou devant la télé. En voyage à l'autre bout du monde, ou chez lui à Nantes, une ville qu'il aimait. En soirée, avec une bière ou un vieux whisky à la main, puisqu'il nourrissait une tendresse toute particulière pour ce breuvage.

    Benja n'était pas le garçon le plus expansif du monde, ce qui ne l'empêchait pas d'être drôle, bien au contraire. D'un humour noir et pince-sans-rire, tenant plus, il faut le dire, de Desproges que de Bigard. C'était aussi quelqu'un de droit, sur qui l'on pouvait compter. À cheval sur ses principes et ses positions, et ce parfois jusqu'à l'obstination. Quelqu'un de perfectionniste dans son travail également, qui avait trouvé, avec son récent métier de moniteur d'auto-école, un cadre, un moyen de se structurer. Et une source d'anecdotes franchement hilarantes.

    Mais Benjamin était aussi quelqu'un de secret, avec ses parts d'ombre et ses démons. Si beaucoup d'entre nous se souviennent de son rire, ce rire cachait aussi des questions. Jusqu'au bout, il a cherché des réponses à ces questions. Faute de les trouver, l'épreuve lui a, à un moment donné, semblé tout simplement insurmontable. Mais sa famille, ses amis, son colocataire, ceux qui l'ont vu ces dernières semaines, tous vous le diront : il s'est battu de toutes ses forces.

    Pour ceux qui l'ont bien connu à un moment ou à un autre de sa vie, il est impossible de ne pas se poser la question :  cela aurait-il pu se passer autrement ? Peut-être faut-il simplement se dire que, derrière son côté dur au mal et une extrême pudeur pour exprimer ce qu'il ressentait, Benjamin était juste trop sensible pour le monde dans lequel il a vécu.

    30 ans. C'est forcément trop court. C'est aussi plus que suffisant pour que chacun d'entre nous garde au fond de lui une image, un rire de Benjamin, un bon moment partagé avec lui. Et pour que ce souvenir nous accompagne pendant longtemps."

    La Délégation se souvient de l'implication de Benjamin, qui avait y avait fait son stage en 2006, et avait largement contribué au développement de la Fête du Sourire (cf. photo de la plaquette de la Fête du Sourire 2006).

    Pour ceux qui veulent contacter Denyse, ou lui adresser un message de soutien, vous pouvez écrire à l'adresse apf44.denyseleberre@free.fr

    Courage Denyse !

    La Délégation APF 44

  • Plus de 800 bénévoles manquent encore à l’appel pour permettre à 2000 personnes en situation de handicap de partir en vacances cet été avec APF Évasion !

    Alors que les premiers séjours de la saison 2013 ont débuté, APF Évasion fait le constat alarmant qu’il manque encore plus de 800 accompagnateurs bénévoles, notamment masculins !


    La situation devient urgente pour un certain nombre de vacanciers en situation de handicap qui ont d’ores et déjà réservés leur séjour et qui, faute de bénévoles, pourraient être privés de vacances ! Pour que cette situation ne se produise pas, APF Évasion lance un appel à toute personne de plus de 18 ans, dynamique et disponible 2 à 3 semaines cet été, pour accompagner une personne en situation de handicap. C’est le moment de choisir ses vacances. Pourquoi ne pas devenir bénévole avec APF Évasion ?

    Pour devenir accompagnateur bénévole, rien de plus simple ! L’inscription peut être réalisée :

     → en ligne : www.apf-evasion.org

    par téléphone : 01 40 78 00 00

    par courriel : evasion.accompagnateurs@apf.asso.fr

    → en demandant un exemplaire papier du dossier d’inscription à APF Evasion 17, bd Auguste Blanqui 75013 Paris

    APF Évasion prend en charge les frais de transport, de nourriture, d’assurances et d’hébergement des accompagnateurs, et dispense une formation d’un à deux jours sur site, avant l’arrivée des vacanciers.