• Handicap et emploi : des permanences à Saint-Nazaire pour vous accompagner dans votre projet

    Vous êtes en situation de handicap et vous souhaitez être accompagné pour votre projet emploi ? 

    L'Antenne de Saint-Nazaire et le dispositif DIPMOT vous proposent des permanences emploi le dernier jeudi de chaque mois, de mars à juin, pour vous aider à décrocher le travail qui vous correspond.

    Emploi et handicap

    Le DIPMOT, c'est un dispositif d'accompagnement individuel vers et dans l'emploi en milieu ordinaire, pour vous aider : 

    • dans votre recherche d'emploi ou maintien en emploi 
    • dans votre orientation professionnelle
    • à communiquer sur votre handicap 
    • à valoriser vos compétences 
    • à connaitre les aides et dispositifs en place. 

    Rendez-vous à l'Antenne APF France handicap de Saint-Nazaire le dernier jeudi de chaque mois, de 14h à 17h, sur rendez-vous

    • Jeudi 28 mars
    • Jeudi 25 avril 
    • Jeudi 30 mai
    • Jeudi 27 juin 

    Adresse : 60 boulevard de Stalingrad, Saint-Nazaire

    Inscription et renseignements : 06.08.27.66.68 ou stephanie.baroteaux@apf.asso.fr 

     

  • Aide et soins à domicile : Le témoignage d'Eliane sur la maltraitance et l'isolement

    Depuis des mois, les métiers de l’aide à domicile sont en crise. Face à l’inaction du gouvernement et la grande détresse des personnes concernées, APF France handicap et l’AFM-Téléthon alertent en Loire-Atlantique. Témoignage d'Eliane Vallée, 75 ans. 

    "Cela devient de plus en plus difficile de trouver des auxiliaires de vie. Très peu de monde veut faire cette profession. Récemment, j’ai croisé un monsieur en fauteuil roulant sur le bord de mer de Saint-Nazaire. Il m’a dit qu’il devait se dépêcher car son auxiliaire de vie venait lui donner à manger et le coucher. A 17h. 

    Ce monsieur est au lit de 17h à 8h tous les jours car il n’y a personne de disponible le soir. 

    C’est le cas de beaucoup de personnes, de jeunes aussi, qui sont coincés chez eux après 17h, dans le noir, avec un écran pour seule compagnie. J’ai aussi été sollicitée par une femme en situation de handicap qui a le droit à 150h d’aide à domicile, mais qui n’a trouvé des auxiliaires que pour 40h. 

    A moi aussi, ça m’est arrivé de me retrouver toute seule. Le plus dur dans cela, c’est qu’on n’a plus de vie sociale. 

    Quand je n’avais pas d’aide à domicile, on bricolait. C’était ma fille qui m'aidait, mais elle a sa vie, et elle a aussi des problèmes de santé. Moi, j’ai la chance de ne pas être complétement isolée. A cause du manque d’aides à domicile, on se retrouve à supplier des personnes qui ont leur vie, leur travail, leurs activités. Mais il y a des gens qui n’ont pas cette possibilité, qui n’ont personne pour les dépanner.

    Un autre problème est qu’on se retrouve parfois avec des auxiliaires qui ne sont pas du tout formés. C’est très compliqué pour nous. Il n’y a pas de suivi, on n’a jamais les mêmes personnes, on est parfois victimes de maltraitance. Et on n’ose pas se plaindre parce qu’on a peur de se retrouver sans rien.

    On doit supporter la maltraitance.

    Si tu ne t’entends pas avec la personne, tu subis. J’en suis arrivée à me cacher chez moi pour faire semblant de ne pas être là.

    Quand on n’a personne pour nous aider, on ne peut plus sortir puisqu’on ne peut pas se préparer. On n’a plus d’activités, plus de lien social. Une fois qu’on a été isolés, c’est très dur de se forcer à sortir à nouveau. Je suis passée par là.

    C’est un frein au quotidien, à la vie en société, on perd complétement notre autonomie. "

  • Agenda associatif du mois de mars 2024

    [AGENDA]
    Elections, sorties, atelier danse, musique...
    Découvrez ici l'agenda associatif du mois de mars à la délégation APF France handicap de Loire-Atlantique :
     Mars 2024.pngMars 2024 (1).pngMars 2024 (2).png

  • Elections internes : plus que 7 jours pour voter !

    Le vote est officiellement ouvert ! Vous êtes adhérent de la Délégation APF France handicap de Loire-Atlantique ? Vous avez jusqu'au 15 mars 2024 pour voter pour votre prochain Conseil APF France handicap de Département (CAPFD) !

    16 candidats ont répondu à l'appel à candidature.

    11 postes sont à pourvoir au sein de notre CAPFD.

    Le CAPFD est un espace départemental militant, qui permet de :

    • Mettre en œuvre les orientations du conseil d’administration
    • Représenter les adhérents du département au sein des instances locales
    • Définir les orientations politiques et associatives du département
    • Donner l’envie à d’autres personnes pour adhérer, agir, revendiquer…
    • Prendre le temps d’écouter les adhérents
    • Défendre le droit des personnes
    • Mettre en place des actions locales en lien avec les salariés et les bénévoles
    • Participer aux actions ressources dans le département

    APF France handicap est une association basée sur la démocratie participative. Chaque vote compte !

  • Atelier de musique sur le thème du ciné-concert

    Vous souhaitez découvrir de nouvelles façons d'exprimer votre créativité et explorer l'univers passionnant de la musique de film ?

    Nous vous invitons à un atelier ciné-concert animé par Stan Amblard, artiste et compositeur, dans le cadre de notre projet « Bouge les lignes ». 

    Date : Samedi 30 mars de 10h à 12h
    Lieu : Maison de Quartier de la Bottière, 147 Rte de Sainte-Luce 44300 Nantes

    Cet atelier est gratuit et ouvert à tous, y compris aux personnes extérieures à l'association, alors n'hésitez pas à en parler autour de vous!

    Le concept ? Après un premier temps de découverte des instruments, vous inventerez en groupe du bruitage et des mélodies pour la bande-son d’un court-métrage. Stan utilisera les enregistrements de l’ensemble des ateliers pour animer un ciné-concert au Stéréolux, en juin !

    Inscription obligatoire : 02.51.80.68.00 ou dd.44@apf.asso.fr

  • Ciné-débat : Un documentaire pour parler de sport et handicap

    APF France handicap a le plaisir de vous inviter à une soirée ciné-débat sur la thématique du sport et du handicap.

    Date : Mercredi 20 mars, de 19h à 22h

    Lieu : Maison de quartier de la Mano, 3 rue Eugène Thomas, 44300 Nantes

    Venez découvrir ou redécouvrir le documentaire « Comme les autres », qui suit cinq personnes en situation de handicap lors d’un séjour sportif en Corse. Tous vont partager la vie du quotidien, les sensations fortes de sports au grand air et chacun va, à son rythme, s’ouvrir aux autres et à lui-même.

    Après la projection, une discussion sera proposée sur la place du sport dans le parcours de reconstruction et d’inclusion des personnes en situation de handicap.

    L’évènement est organisé par notre Groupe Cinéma, en lien avec la Semaine olympique et paralympique de la Maison de quartier. 

    Inscription : 02.51.80.68.00 ou dd.44@apf.asso.fr

  • Aide et soins à domicile : Pierre parle de "drames" à venir

    Depuis des mois, les métiers de l’aide à domicile sont en crise. Face à l’inaction du gouvernement et la grande détresse des personnes concernées, APF France handicap et l’AFM-Téléthon alertent en Loire-Atlantique. Témoignage de Pierre Emeriau, 32 ans. 

    "Je vis de l’aide à domicile depuis 2009. J’ai des auxiliaires de vie, des kinésithérapeutes, des infirmiers qui passent. Aujourd’hui, ils n’ont plus de remplaçants. Quand mes kinés sont en vacances, je n’ai plus personne. C’est la même chose pour les aides à domicile.

    Dès qu’il y a un arrêt, ce sont mes parents qui sont obligés de faire les actes du quotidien. 

    Je dois avoir 220 heures d’aide par mois mais j’en suis à 180 environ. Et je ne compte pas toutes celles que mes parents font. Avant, j'étais suivi uniquement par une association. A partir de 2018, il a fallu que je trouve une entreprise d’aide à domicile pour pallier la pénurie de personnel. J’ai un reste à charge de 10 euros par heure.

    L’association qui me suit m’a aussi fait savoir qu’ils arrêtaient certains actes. Soi-disant leur personnel n’est pas formé pour les actes du quotidien dont j’ai besoin, ou n’a pas le droit de les faire. Me donner des médicaments, des suppositoires... Il faudrait qu’un infirmier vienne 4 fois par jour ? Cela me met dans une situation extrêmement difficile, pour ne pas être vulgaire...

    On ne sait jamais si on va avoir du personnel demain.

    Et les gens sont de moins en moins motivés à venir au travail. C’est catastrophique. Certains n’ont pas de savoir-vivre, de savoir-être. Il y a une telle pénurie qu’ils embauchent n’importe qui. Parfois, on oublie de me fermer ma poche, mes parents doivent repasser derrière...

    Mes parents aimeraient partir en vacances. Mais on a les horaires de passage la veille pour le lendemain. Donc ils ne peuvent pas se projeter et avoir une vie à côté.

    Il y a des weekends, des semaines, où je n’ai personne pour me lever ou me coucher. Heureusement que j’ai mes parents, mais ils n’en peuvent plus. D’autres n’ont pas cette chance. Certains sont obligés d’aller à l’hôpital parce qu’ils n’ont pas de solution. 

    Je crois qu’il va arriver des drames. 40% des aidants meurent avant les aidés. Si on continue à ce rythme, on va atteindre les 80%. Mes parents par exemple vont avoir 60 ans. Ils sont fatigués, usés, ils n’ont plus la force de se battre. Moi qui veux vivre à domicile, je suis inquiet. On a un couteau sous la gorge. Si demain j’ai besoin de plus d’aide, comment je fais ? Une assistance 24h/24h, c’est 22000 euros par mois. Le prix des services augmente d’année en année, mais il y a de moins en moins de services.

    Je me sens abandonné. L’Etat n’en a rien à faire. On est la dernière roue du carrosse. On n’arrive pas à se faire entendre. J'en suis rendu à me plaindre au département. Je me bataille pour moi et pour les autres. Les associations qui reçoivent des subventions doivent pouvoir en justifier.

    Je veux alerter tant que je peux, mais je suis épuisé."